jeudi 31 décembre 2015

#Minsgame - Jour 7


Aujourd'hui, petit tour du côté de la Salle de Bains, avec ce petit lot de maquillage que je n'utilise pas, ou qui ne correspond pas à mes besoins ou qui est usagé.
Direction: la poubelle. Pas de recyclage pour ces machins. Encore une bonne raison de réduire dans ce domaine.

Je dois dire que je suis effarée par les youtubeuses beauté de 17 ans qui font des vidéos très élaborées... Rien de mieux à faire? Il n'y a pas que l'apparence dans la vie, cela risque de vous surprendre! Je précise que je n'ai rien contre le maquillage ou la mise en beauté, qui existent depuis les débuts de l'humanité, mais de grâce, ayez conscience des conséquences de votre consommation (tests sur les animaux, impact écologique, gestion des déchets, méfaits à long terme sur la peau) et développez de vraies passions, de celles qui vous donnent envie de vous lever le matin...


mercredi 30 décembre 2015

#Minsgame - Jour 6



Jour 6, on épice un peu le jeu!

Objet 1: MacBook Pro (dont je ne me sers pas!)
Son sort: en vente sur PriceMinister

Objet 2: iPad mini (besoin de changement)
Son sort: en vente sur PriceMinister

Objet 3: un petit téléphone Sony (remplacé par un autre, avec un écran plus grand)
Son sort: en vente sur PriceMinister

Objet 4: un petit téléphone Alcatel OneTouch (erreur d'achat)
Son sort: en vente sur PriceMinister

Objet 5: appareil photo Lumix (je ne m'en sers plus vraiment depuis que j'ai des smartphones performants)
Son sort: en vente sur PriceMinister

Objet 6: support à téléphone portable/GPS pour la voiture (je vais vendre ma voiture, dont je n'en aurais pas l'utilité)
Son sort: dans les cartons pour Emmaüs


Edit du 10 juin 2016:
j'ai un peu tardé à mettre l'annonce du Mac sur Priceminister, mais il est parti très vite après mise en ligne.
Ne reste après 5 mois de mise en vente que l'appareil photo et le petit Sony. Ce n'est pas si mal, donc.

mardi 29 décembre 2015

#Minsgame - Jour 5


Pour changer: un peu de textile: 1 gilet, 3 culottes, 1 sous-taie d'oreiller, le tout au Relais (recyclage textile d'Emmaüs

lundi 28 décembre 2015

#Minsgame - Jour 4


Fastoche!






Objet 1, 2, 3 et 4: un pied de lit
Leur sort: donnés à Emmaüs

dimanche 27 décembre 2015

#Minsgame - Jour 3


Objet 1: sac faux cuir beige Mango, acheté pour un mariage en 2010
Son sort: donné à Emmaüs


Objet 2: bol à mélanger en plastique bordeaux
Son sort: donné à Emmaüs

Objet 3: porte sachet de thé vert, ramené d'Amsterdam en 2011
Son sort: donné à Emmaüs

samedi 26 décembre 2015

#Minsgame - Jour 2

Je crois que je vais adorer ce jeu!!!!




Objet 1: impédancemètre (doublon)
devient: don à Emmaüs


Objet 2: brosse séchante (doublon)
devient: don à Emmaüs

vendredi 25 décembre 2015

#MinsGame - Jour 1

Le MinsGame est une proposition des Minimalistes. Le principe est très simple: sur 30 jours, on se débarrasse d'un objet le premier jour, de 2 objets le deuxième jour etc. A la fin, il y a 465 objets qui débarrassent le plancher: donnés, vendus, recyclés, et en dernier ressort: jetés.

Cela peut être toute sortes d'objets: vêtements, ustensiles, cosmétiques, gadgets, livres.. L'important est de faire du tri et de se concentrer sur l'essentiel

Quoi de mieux qu'un
25 décembre pour commencer le jeu!

Ce qui dégage: LA TELE !!!!



Son sort: à vendre


COP21, Demain...

Entre la COP21 et la sortie du film Demain, je me suis sentie moins seule dans mon style de vie de plus en plus conscient de mon impact écologique: consommation locale, décroissance, sobriété, simplicité volontaire, zéro déchet, végétarisme... Ces concepts se font de plus en plus grand public et pourtant, je vois tant de résistances au quotidien!

A titre perso, j'ai décidé de me séparer de ma voiture, dont je n'ai plus besoin pour aller à mon nouveau travail car j'y vais à pied. Je ne sacrifierai plus jamais ce confort. Quel bonheur de n'avoir besoin que de ses pieds, de faire la nique aux embouteillages et aux grèves des transports! Colocaliser habitat et travail, c'est le futur, comme c'était déjà le passé! Car éloigner les deux a été le début de la fuite en avant: besoin d'un véhicule, d'essence, de parking, embouteillages, stress, pollution etc.

Mon choix de quitter un job pour un autre me permettant d'être plus près de chez moi est le meilleur que j'aie jamais fait. Quel gain de temps, quelle qualité de vie! Et en plus, je suis mieux payée. Heureusement, d'ailleurs, quand je vois la note du garagiste car ma voiture doit passer le contrôle technique prochainement. Un gouffre.

Bref, je me sens de plus en plus sereine et je ne cache plus mes convictions: je suis en passe de transitionner vers un mode de vie incluant une consommation plus raisonnée, un refus du consumérisme plus affiché... Je vais bientôt faire mon coming-out de décroissante!

Je vais poursuivre ma confection maison de détergents et de cosmétiques. Et en 2016, je vais tenter les fringues d'occasion, voire l'ameublement d'occasion. Cela me fera économiser pour mes futurs projets: travailler moins, faire plus de pratiques artistiques, cultiver de la nourriture. J'ai plein de projets. Peut-être parviendrais-je également à me mettre à mon compte et à ne travailler que pour moi.

Entre le film "Demain" et d'autres documentaires passés récemment à la télé: "Ma vie zéro déchet", "Moins, c'est mieux", j'ai pris conscience de mes dispendieuses habitudes de déplacement pour mes vacances. J'ai donc décidé de ne plus prendre l'avion qu'une seule fois par an pour mes déplacements personnels, maximum. Je privilégierais le train pour mes autres escapades, puisque ma voiture a vocation à déserter mon box. Il y a déjà beaucoup de possibilités pas loin de chez moi. Profitons-en!

vendredi 4 décembre 2015

Les objectifs 2016


L'idée n'est pas de me mettre la pression, mais plutôt de donner un peu d'orientation à mon existence. Je n'en finis pas de vouloir épurer, simplifier, minimaliser tous les aspects de ma vie matérielle!



Alors j'ai décidé de m'attaquer à mes pratiques de shopping de façon très structurée. Même si j'ai arrêté d'acheter à tort et à travers, je trouve que je me laisse submergée par des tentations inutiles assez fréquemment. Certes, mes placards ne débordent plus comme avant et j'ai rationnalisé dans pas mal de domaines, mais je pense que j'ai encore des marges de progrès vers la vie que je souhaite : légère, avec du sens, beaucoup de joie et de bonheur…



Les résolutions 2016 sont donc les suivantes :

  • Vendre tout ce qui m'est superflu, à commencer par la télé et aussi la voiture (une fois la période d'essai terminée, bien sûr)
  • Faire la transition vers les détergents et les cosmétiques naturels pour de bon avant la fin de l'année (si jamais il me reste des produits conventionnels, je m'en séparerais. En tout cas, je n'en rachèterai pas.)
  • Rencontrer de nouvelles personnes
  • Simplifier au max tout mon numérique : sauvegarde des data en ligne, sur disque dur externe et sur clé USB et mise à jour bimestrielle.
  • Activités sportives : faire une course de 5 kilomètres et une de 10 kilomètres
  • Donner à des bonnes œuvres : une pour la cause animale, une pour la cause des femmes (–> songer à refaire du bénévolat?)
  • Ecrire, le plus possible.
  • Jouer, le plus possible
  • Challenge shopping (détails ci-dessous)





Les détails du Challenge Shopping :

  • Pas d'achat neuf hors alimentaire et hygiène
  • Pas d'achat s'il y a encore du stock dans la catégorie
  • Possibilité de remplacer par du neuf les articles de sport -> pas question de jouer sur la sécurité
  • Joker de 3 articles neufs pour l'année
  • L'achat de nouveaux gadgets se finance par la vente de ce qui est remplacé et se fait en priorité par l'occasion ou les soldes.
  • Si je dispose de bons d'achat (par exemple, reçus en cadeau), je n'achèterai rien en dehors de la wishlist et en respectant les 2 premiers principes de la liste. Si ce n'est pas possible, je donnerai le bon d'achat à quelqu'un qui en a besoin.


Je pourrais remettre des objectifs de santé et de poids, mais c'est un sujet trop sensible. Je m'accepte de plus en plus comme je suis, car j'en ai assez de subir des diktats. Ce qui m'importe, c'est avant tout ma santé, pas la pression sociale. Ces dernières années, je n'ai pas atteint le poids qui me permettrait de diminuer les risques sur ma santé et je le déplore, évidemment, mais je veux garder le moral vis-à-vis de cela. Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas moche, je vaux la peine qu'on me rencontre alors, oui, mon tour de taille affiche des centimètres « en trop » mais je veux quand même vivre ! Et profiter de la vie !

mercredi 25 novembre 2015

Ce que je pense des cartes de fidélité et des offres promotionnelles

J'ai fait des études en école de commerce donc, même si je travaille dans un domaine qui n'a rien à voir, j'ai une petite idée des rouages des politiques marketing.

Je tenais à partager mes convictions:
- on ne dépense pas de frais publicitaires si on n'a pas dans l'idée de créer un nouveau besoin. Grosso modo, tout ce qui a besoin d'une pub à la télé ne sert à rien. A-t-on déjà vu des spots publicitaires pour le vinaigre d'alcool, le bicarbonate de soude ou les citrons bio?
- un nouveau besoin est un besoin superflu: si on vivait sans avant, il y a sans doute une bonne raison.


Les cartes de fidélité sont basées sur des raisonnements statistiques. Les consommateurs sont incités à donner leur détails personnels (âge, catégorie socioprofessionnelle, nombre d'enfants...) en échange d'avantages perçus comme avantageux: réductions, ventes privées etc.
Je reçois par exemple souvent des bons de réductions pour les croquettes du chat. Je ne les utilise que si c'est la bonne marque et le bon produit, parce ma bestiole n'aime pas le changement.

Il ne faut jamais perdre de vue que ces dispositifs sont mis en place pour vendre et non pas pour que vous fassiez une bonne affaire!

Voici donc ce que j'applique, en accord avec mes principes minimalistes:
- je ne paye jamais une carte de fidélité
- je ne détiens de cartes de fidélité que dans les magasins que je fréquente au moins une fois par mois. Cela réduit drastiquement les possibilités.
- je dématerialise le plus possible: je demande à ne recevoir d'offres promotionnelles que par e-mail et je conserve la carte sur une application smartphone

En conclusion, j'ai bien peu de cartes de fidélité et je fais encore plus d'économies, puisque je suis moins sollicitée!


vendredi 30 octobre 2015

Vivre 3 mois sans...

Avec mes différentes aventures, je me suis retrouvée à vivre dans une valise (OK, un peu plus) et à laisser l'immense majorité de mes affaires dans mon box.

Aujourd'hui, je retrouve mes affaires, parfois avec plaisir (Mes chaussures d'hiver!!!! n'ayant pas anticipé que septembre serait aussi frais, j'ai alterné entre mes baskets de course rose fluo et mes bottines de pluie et je n'ai pas touché à mes sandales pendant 4 semaines - Mes bijoux, car tourner avec 2 colliers m'a lassée) parfois avec indifférence (vernis à ongles.... pfff, cousins décoratifs... pfff).

Bref, vivre 3 mois sans toutes mes possessions a été très facile. Je m'agace même de la quantité de bazar qui est présente chez moi. Je rationalise. Je ne m'encombre plus de considerations telles que:
- cela m'a coûté de l'argent
- je ne l'ai pas utilisé
- je le garde au cas où...

J'ai remarqué, en particulier, que j'étais friande de doublons. "Quand on aime, on ne compte pas", mais je m'interroge de la nécessité d'avoir 2 vestes noires de style motard. L'interrogation dure de moins en moins longtemps, à dire vrai. Je tranche de plus en plus, et dans le vif. Il était impensable pour moi il y a peu de temps de jeter un cosmétique non terminé. Aujourd'hui, je ne me flagelle plus: si le produit ne me convient pas, direction la poubelle!


J'en suis au point que le prochain voyage chez Emmaüs risque de nécessiter plus qu'un aller-retour. Franchement, faire une bonne action et me délester d'objets qui ne me servent pas, c'est double bonus!





mardi 20 octobre 2015

TROP!

Récupérer toutes mes possessions en une seule journée et me rendre compte qu'on dispose d'un nombre d'objets très important fout un peu un coup au moral de la minimaliste que j'aspire à être. Ceci dit, c'est la même chose à chaque déménagement: je me demande toujours comment j'ai pu acheter autant de choses et si je m'en sers vraiment. Pendant mon avant-dernier "vrai" déménagement, j'ai réalisé que ce que je me trimbalais depuis des années était vraiment "trop" et j'ai culpabilisé de demander à ma famille de m'aider à transporter tout mon bazar.

J'ai alors commencé à me séparer de choses (ce qui était assez invraisemblable pour moi, à qui on a appris à accumuler dès le plus jeune âge) : livres, vêtements, ordinateur que je n'utilisais pas... Pour mon dernier déménagement, je n'ai pas pris le temps de faire un tri, j'ai sans doute payé pour un cubage trop important par rapport à mes besoins réels. Là encore, j'ai culpabilisé.

Aujourd'hui, j'ai decidé d'être bienveillante envers moi-même. Je sais que je ne suis pas parfaite et que j'ai peut-être parfois trop acheté. Soit. Mais il ne tient qu'à moi de rectifier mes erreurs. Donc, je débarrasse le surplus, je ne fais plus de sentiments envers des vêtements qui ne me vont pas, qui sont trop petits/trop grands/trop chers. OUT, OUT, OUT!!!! Même chose pour des objets don't je ne trouve pas l'utilité. C'est dingue comme j'ai tendance à avoir des doublons.


Ce mois-ci, outre 8 paires de chaussures diverses, ma garde-robe s'est allégée de:
- 1 haut de jogging
- 2 bas de jogging
- 1 caleçon (qui avait 15 ans et que je n'ai pas mis depuis...je ne sais pas vraiment)
- 2 jupes que je ne mettais jamais (trop longues)
- 1 gilet dont la couleur ne m'allait pas
- 3 tops
- 2 jeans trop uses

Déjà bien! Bravo!

mercredi 14 octobre 2015

Achat "Fabriqué en France" à base de matériau recyclable: un Sakelly Reversible

Dans mes pérégrinations consuméristes récentes, j'ai été frappée par le peu d'articles en matériau recyclé à disposition des consommateurs. Moi-même, j'ai du mal à acheter d'occasion. Mes quelques expériences (des sacs à main) ont été décevantes: photos qui ne correspondent pas, mauvais état. Pourtant, il existe des produits de bonne qualité qui viennent de "seconde main", mais je préfère regarder du côté des produits à base de matériau recyclable. Parmi eux, les articles de chez "Reversible".

Ce qui m'a séduite? Le format généreux, la matière increvable et surtout le fait que je dispose d'un modèle unique. Mon Sakelly en bâche publicitaire a une odeur un peu bizarre, mais je pense qu'elle disparaîtra à l'utilisation. Autre point hyper positif: j'ai été livrée très vite.

Grande fan de sac, je me lasse aussi très vite. Voyons voir la suite!

jeudi 24 septembre 2015

Achat "Made in Europe" Gourde en inox Laken

​Laken produit en Espagne. Je préfère cela à la Chine, qui a bien gagné sa vie grâce à moi, jusqu'ici.

Cette gourde fait 0.75L et est en inox de qualité alimentaire. Elle fait Thermos, chaud ou froid, gazeux ou citronné...


Elle remplace en tout cas mon usage quotidien de la gourde en plastoc que j'avais achetée chez Décathlon l'année passée, dont le mécanisme de fermeture est en train de rendre l'âme. J'avais d'ailleurs échangé une première gourde, qui fuyait. Elle ne se fait plus chez Décathlon, en fait.

La gourde Laken se ferme en vissant un capuchon en plastique (difficile d'éviter pour ce type de produit) sur son large goulot (un de mes critères d'achat), ce qui la différencie de mon bidon de randonnée Quechua en aluminium, qui est juste une tannée à ouvrir et à fermer (la gourde qui se vide dans le sac à dos, c'est moyen) et dont la peinture a pris quelques accrocs. J'ai donc opté pour une gourde sans peinture, j'espère donc qu'elle vieillira mieux.




mardi 22 septembre 2015

Achat "Fabriqué en France": des chaussettes Archiduchesse

La marque Archiduchesse fabrique de chouettes produits colorés, pour tous les goûts et en France!


Pour passer l'automne et l'hiver au chaud, j'ai commandé quelques paires (frais de port offerts au delà de 42 € d'achats).


Joli packaging avec un autocollant tête de mort-chaussettes avec...


... des conseils toujours utiles!

lundi 21 septembre 2015

Achats durables: 2 pulls Eric Bompard

Je ne sais pas si on peut considérer ces 2 achats comme éthiques. En tout cas, moi, je les vois comme "durables". Un cachemire bien entretenu peut en effet durer jusqu'à 20 ans.

J'ai toujours trouvé difficile d'acheter des pull-overs en matière naturelle pour l'hiver. La coupe n'est jamais bien, la maille se défait, les coutures s'usent à vitesse grand V. Je ne compte plus le nombre de pulls qui n'ont duré qu'une saison, voire 2 au maximum.

Donc j'ai décidé d'investir dans ces 2 pulls, que j'ai achetés en magasins d'usine. Le prix boutique non soldé est tout de même important. Ce sera donc une expérience: ne pas avoir froid tout en restant chic.

lundi 14 septembre 2015

Plus que jamais vigilante sur le "made in Asia"

Non, je ne veux pas être parano. Non, je ne veux pas virer écolo radicale. Et pourtant, même si j'aspire à avoir une vie sociale paisible, il y a des choses que je ne peux plus laisser passer.

C'était tellement réconfortant pour moi de m'acheter des fringues, sur le coup d'une impulsion, parce que j'étais énervée/triste/euphorique... Le shopping était pour moi un réconfort émotionnel. Et ensuite, il me fallait organiser tout ce barda: avoir une armoire, une penderie, des commodes etc. Cela m'occupait des soirées et des weekends, absorbée par le consumérisme ambiant. Mais voilà presque 2 ans que je me penche sur ma consommation globale et sur le minimalisme, et ce shopping déraisonnable m'a coûté de l'argent et de l'énergie. J'y ai mis un peu d'ordre et j'ai tenté d'y mettre un peu de distance. Le résultat n'est pas encore à la hauteur de mes espérances, mais j'ai déjà commencé par un inventaire, première étape de prise de conscience pour me savoir à quel moment "beaucoup" devient "trop".

Le "Made in France" a été un moment au cœur de mes préoccupations, mais s'habiller français ou même européen est extrêmement compliqué, car l'industrie textile a quasiment disparu dans l'hexagone. Pareil pour les chaussures. J'avais un peu renoncé, même si je regarde machinalement les étiquettes. Made in India, Philippines, Bangladesh... Mes vêtements ont vu des pays plus exotiques que moi! Cela m'attristait, mais quelle alternative s'offrait à moi? Dans les enseignes que je fréquente, il y a très peu de vêtements qui ne viennent pas d'Asie.

Et cet été, une mésaventure m'est arrivée, relative à ce shopping encore trop invasif dans mon existence et à des achats de produits manufacturés en Asie. On ne se rend pas forcément compte que les législations sur les produits utilisés dans l'industrie sont différentes selon les pays, jusqu'à ce qu'on en soit victime.

Voici mon récit: début juillet, j'ai commandé une petite paire de tennis à motif léopard chez H&M. Une petite touche fashion et pas chère (10.99€) pour égayer mes tenues toujours très classiques. Je les ai mises peut-être 2 ou 3  jours. Elles m'ont fait une petite écorchure sur le dessus du pied gauche. Même après désinfection, la petite plaie ne cicatrisait pas, elle est devenue purulente et jaunâtre. Je finis par la montrer à un médecin, qui prescrit des analyses. Bilan? Staphylocoque doré. Traitement aux antibiotiques. Puis persistance d'un bel eczéma. Donc nouveau traitement. Le prix initial de ces chaussures a largement gonflé avec tous les frais médicaux. Verdict du dernier médecin: j'ai dû faire une allergie aux œillets métalliques. Serait-ce arrivé avec un produit Made in Europe? Peut-être. Est-ce que la probabilité de faire une allergie avec un produit "Made in Asia" est plus importante? J'en suis convaincue. La Chine a du mal avec le principe de précaution et se soucie encore trop peu des aspects sanitaires de son économie, même si une prise de conscience commence à émerger.

Alors quelles leçons en tirer?
Déjà, on achète des produits en provenance de pays appliquant des lois et des normes modernes que ce soit sur les produits autorisés ou le droit du travail.
On opte pour des basiques de bonne qualité, des pièces dont on ne se lasse pas, et donc on est moins tenté par les merdouilles à la mode.
On lave un vêtement avant de le porter, et plutôt deux fois qu'une, afin d'enlever le maximum de substances toxiques utilisées lors de la fabrication.
Puis on garde ses vêtements le plus possible. On les entretient, on les rapièce, on les bichonne. Si la matière est de qualité, elle sera durable, ce qui est bon pour la planète et le porte-monnaie.
Enfin, au moindre problème dermatologique, on consulte! Il n'est pas admissible de risquer de l'eczéma et une septicémie pour une nouvelle paire de chaussures!

dimanche 6 septembre 2015

Bilan des vacances côté minimalisme...

Août-septembre 2015:
Location d'un studio à la montagne, avec le chat, pour cause de cure thermale pendant 3 semaines. Ici il n'y a que l'essentiel et c'est largement suffisant!
Je me suis recentrée sur mes envies profondes: retrouver une certaine forme physique, adopter une meilleure hygiène de vie, simplifier mon mode de vie. Et j'ai bien pris conscience que je ne m'étais servie que de la moitié de ce que j'avais emmené. Les machines à laver sont accessibles partout en France. Comme je partais en voiture, je me suis un peu lâchée. Mais que c'est pénible de faire des aller-retour pour trimballer des choses dont on ne se sert pas.

Des choses que je voulais acheter, mais que je n'ai finalement pas achetées:
- des bières, des gaufres et tout autre aliment ne rentrant pas mes préconisations médicales pour perdre du poids - enjeu essentiel de ce séjour
- des souvenirs, car je sais bien que je n'en ferais rien chez moi. Je me contente de quelques produits régionaux périssables que j'offrirais à mon retour et de mes photos à partager sur Facebook.

La Wish List (en gras, ce que j'ai trouvé ce mois-ci - en italique, ce que j'ai rajouté)
- pantalons en lin pour l'été (2016)
- des produits ménagers plus écologiques (blanc de Meudon, terre de Sommières...)
- une gourde en inox (matériau durable) Laken (fabriquée en Espagne et non en Chine)
- un cuit-vapeur en inox (celui que j'avais acheté il y a 10 ans et qui était en plastoc me manque... C'est tellement pratique pour les pâtes, les œufs et les légumineuses)
- une fois atteint le poids de forme: gros craquage fashion en vue. Sans doute pas avant janvier. Cool, y aura les soldes!


Rubrique entrées/sorties (acheté/récupéré/donné/recyclé...)

In:
- une paire de tongs en plastique pour la cure, elles sont bien costaudes, donc je pourrais les réutiliser sans problème
- une paire de bottines sans cuir pour l'automne parisien, noir et léopard
- du tofu, à profusion, avec un gros faible pour le tofu fumé
- du matériel de sport (cf article précédent)
- des produits savoyards, qui ont été consommés sur place ou qui seront offerts (tant qu'à faire, c'est mieux de consommer local et ce n'est pas forcément plus cher)


Out:
- des provisions liquidées de chez moi (pas autant que je l'aurais voulu
- des cosmétiques (comme d'habitude)
- un maillot de bain noir distendu (acheté l'année dernière pourtant)
- un jean bleu, usé à l'entrejambe
- un jean slim noir, tout râpé aux cuisses (mais surtout, devenu trop large). Je l'adorais, mais je lui dis "bye bye"!


Rubrique économie de partage (emprunté/prêté/loué/mis à la disposition/partagé)
-  un trajet Savoie-Paris (covoiturage sur 2 segments)
-  j'ai prêté une brosse pour racler les poils de chat à la dame qui gère mon studio, elle en a été ravie!
- appareil photo spécial selfie, emprunté à ma sœur (pratique quand on est seul en voyage et sans perche à selfie)
- prêté à ma sœur pour ses voyages: un sac de randonnée 38L, une gourde, un pull technique


Quelque chose que j'ai fait et dont je suis fière:
- déjà avoir fait la démarche de me dire que j'avais un problème de poids: mon poids.
- avoir fait une activité sportive tous les jours
- mes 10000 pas quotidiens! tous les jours, sans problème et même plus quand je partais en randonnée.
- Relire mon blog pour corriger les fautes de frappe ou clarifier certains points.


dimanche 30 août 2015

Le bloc-notes de ma cure thermale

Ci-dessous, toutes les informations qui ont été validées pendant ma cure. Histoire de faire des piqûres de rappel une fois rentrée à la maison.

- La prise de poids est multifactorielle ( sédentarité, nourriture inadaptée, stress...)

- L'obésité est une maladie chronique (c'est pour toute la vie!!!!) pour limiter les conséquences, un amaigrissement de 5 à 10% suffit.

- Les risques clairement associés: Cancers (sein, colon, endomètre, prostate), Diabète de type 2, Dyslipidémie, Hypertension artérielle, apnées du sommeil, arthrose, hernie hiatale, lithiase biliaire... MIAM MIAM!!!!

- Une perte de poids durable n'est pas rapide. Voilà, c'est dit. Si on perd 15 kilos en 3 mois, on risque de les reprendre aussi sec. Les médecins thermaux considèrent que leur patients ont réussi quand ils ne prennent pas davantage de poids. Le grand succès concerne 3% des patients, qui maintiennent une perte de 6 kilos sur 14 mois. (nous parlons de personnes en surpoids, pas de personne ayant un IMC normal).
Je rêvais de perdre 5 kilos en 3 semaines, et bien, non seulement ce ne sera pas le cas, mais en plus, ce ne serait pas souhaitable dans mon cas (je ne suis pas obèse). Pour perdre durablement du poids, il faut 3 facteurs-clés de succès: suivi alimentaire, activités physiques régulières, soutien psychologique!

- l'IMC a été créé par les assureurs, qui ont à cœur, comme chacun sait, de calculer des risques. Avoir un IMC en dehors des "normes" est un effet statistique. On peut être en excellente santé avec un IMC au delà de 30, mais les probabilités sont immenses que l'on ait une pathologie majeure.
- l'IMC varie selon le sexe, l'âge et la géographie. Au delà de 60 ans, la normalité pour une femme se situe entre 22 et 27.

- Chacun a un microbiote intestinal qui lui est propre (et là, je comprends enfin pourquoi je n'ai pas la tourista et pourquoi je grossis quand je suis à l'étranger: je ne suis pas équipée pour digérer la nourriture locale). Et on ne peut pas le modifier.

- Pour l'activité physique, il est préconisé de:
  1. ne pas en faire à jeun
  2. ne pas en faire avant de se coucher (laisser 2 heures entre l'activité et le coucher)
  3. l'idéal est de faire une séance tous les 2 jours (dans le cadre d'une perte graisseuse)
  4. l'idéal est d'enchaîner 45 minutes de cardio + 30 minutes de renforcement musculaire + 15 minutes d'étirements
  5. fractionner son repas avant et après le sport (par exemple à midi)
- Quand on est invité:
  1. faire une collation protéinée avant de venir
  2. éliminer la matière grasse du repas avant l'invitation
  3. ne pas grignoter du pain
  4. boire un verre d'alcool au maximum
  5. manger lentement, bien mastiquer, boire de l'eau
  6. en phase d'amaigrissement: une invitation tous les 15 jours maximum!
  7. si l'apport calorique a été trop important: compenser avec l'activité physique
  8. au restaurant japonais: 1 salade de chou + 6 à 8 pièces de makis/sushis (rajouter laitage et fruit plus tard dans la journée)
 - Quand on invite:
  1. squeezer l'entrée s'il y a eu un apéro
  2. le lait de coco est équivalent à de la crème fraîche à 15%
  3. faire des desserts légers (exemple: gratin de fruits, infusions de fleurs)
  4. privilégier les doses individuelles
  5. pâte brisée maison pour préparation salée: 125 grammes de farine + 15 g d'huile d'olive + 15 g d'huile de colza
  6. pâte brisée maison pour préparation sucrée: 125 grammes de farine + 30 g d'huile de colza 
Faits généraux sur la diététique
  1. Quand on perd du poids, on perd à la fois de la masse grasse et de la masse maigre (mais si le régime est contrôlé, on perd moins de masse maigre en proportion)
  2. Attention aux régimes trop basses calories: affaiblissent le métabolisme, augmentent les carences et induisent possiblement des troubles du comportement alimentaire (donc manger à sa faim est essentiel)
  3. Pas d'interdit alimentaire; le programme alimentaire doit être personnalisé
  4. l'estomac peut se distendre de 1,5 à 3,5 litres
  5. le sirop d'agave est trop riche en fructose
  6. le Schweppes contient autant de sucres que du soda classique et du jus de fruits
  7. la masse musculaire de la femme diminue dès 30 ans (à moins de s'entretenir)
  8. le lait écrémé est dépourvue de vitamines A et D, donc privilégier le lait demi-écrémé
Cuisiner
privilégier les huiles suivantes: olive, colza, noix, noisette.
ne pas chauffer l'huile de noix
équilibrer les repas sur la journée


Mes inspirations

Mes différentes lectures de ces derniers mois (en fait, années...) m'ont ouvert les yeux, entre:
- No Impact Man
- Zero Waste
- Végétarisme
- Minimalisme


Difficile de tout combiner, mais je suis en bonne voie. J'ai déjà simplifié beaucoup de choses: livres / meubles / garde-robe / cuisine... Me restent un chantier "cosmétiques" rendu difficile par l'imposant stock de produits trop chimiques dans ma salle de bains et un chantier "bibelots" que je ne sais pas trop par quel bout prendre: mine de rien, je reste encore pas mal sentimentale. Même si je n'aime pas un objet, le fait qu'on me l'ai offert me freine pour m'en débarrasser.

Je n'ai pas opté pour des cartons "à jeter dans 12 mois" mais comme j'ai réorganisé il y a environ un an tout mon bazar, il est aisé de repérer ce qui n'a pas servi. En particulier des fournitures de bureau. J'ai décidé de m'en servir au travail: juste retour des fournitures pro utilisées à titre perso au fil des années. Force est de constater que j'aurais du mal à utiliser 190 enveloppes pour ma vie quotidienne dans les 12 prochains mois. Autant en faire quelque chose d'utile. De même pour les stylos publicitaires récupérés au fil du temps: au bureau, on me les pique et il me reste à peine un stylo pour griffonner. Là encore, c'est pour moi que je le fais.

J'ai récemment compris que je n'avais qu'une vie. Je mettais un point d'honneur à séparer vie pro et vie perso, bonne élève que je suis... Puis j'ai lu un article "prise de conscience": oui, je pense à ma vie perso au boulot (ex: usage d'Internet) et Oui, je pense au boulot quand je suis chez moi. Parfois même, çà me réveille. Finie la culpabilité: puisque je n'ai qu'une vie, c'est naturel que les différentes zones de ma vie se superposent. Alors je rgarde mes mails pro le weekend et je réponds au coup de fil de mon banquier pendant les heures ouvrables. C'est aussi simple que çà.

J'ai récemment laissé aux encombrants une caisse en plastique non transparent. Sérieux, qui a inventé çà? Non seulement c'est moche mais en plus, c'est loin d'être pratique.
J'ai également laissé des cartons d'emballage. Pas la peine de garder si aucun déménagement ni revente n'est à l'horizon. #lessonlearned


La pub et moi / Etre femme en 2015 dans le regard des publicitaires

Pour parler d'autres choses que de bouffe, de fringues, de produits de beauté ou encore de rangement (sujets éminemment liés au minimalisme auquel je m'astreins), je vais aborder aujourd'hui un sujet connexe: la féminité vue par les publicitaires. Il faut le dire: être une femme, c'est compliqué. Nous avons plein de "problèmes" pour lesquels les publicitaires et les industriels veulent proposer (vendre, refourguer...) des solutions.

En plus de mon aversion irréversible envers les magazines féminins, dont l'unique objectif est de récupérer du fric, en vous vendant du contenu (en fait, du papier) qui vous fait saliver et en vendant à des régies publicitaires du temps disponible de vos cerveaux, j'ai aussi une relation ambiguë à la télévision, surtout à ce qui la finance: la publicité.

J'ai l'habitude de couper le son pendant les coupures de publicité, tellement je me sens agressée pour la musique criarde, les slogans faciles, les produits parfaitement inutiles qu'on s'est cru obligés de créer et de commercialiser. Sans vouloir faire ma vieille schnock, je constate que peu de produits dont on fait la réclame sont vraiment essentiels: avez-vous vu de la publicité pour du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou encore du vrai Savon de Marseille? En revanche, pour des sauces toutes faites, des détergents en tout genre et des cosmétiques toxiques, il y en a pléthore. Limite le logo "vu à la télé" est devenu pour moi un repoussoir: si cela a besoin d'un budget marketing démentiel pour se vendre, c'est que c'est un besoin créé de toutes pièces pour un produit dont on n'a pas besoin et qu'il faut vraiment mettre le paquet pour convaincre  le chaland de débourser un kopeck...

Et finalement, quand on se penche un peu sur les styles de vie minimalistes (car j'en distingue plusieurs), on prend conscience qu'il en faut peu pour être heureux. Mais le bonheur ne fait pas vendre, la peur du manque si. On nous prend donc vraiment pour des cloches, surtout les femmes... Petit panorama sexiste:

- une pub pour des serviettes hygiéniques prétend nous offrir "jusqu'à 8 heures de protection". Petit rappel: les femmes nubiles saignent tous les mois depuis la nuit des temps. De quoi devrait-on se protéger?

- une marque lance un déodorant pour avoir "de belles aisselles". Je vais paraphraser Florence Foresti qui clamait qu'on ne séduisait pas les hommes avec ses cuticules. Scoop, c'est la même chose avec les aisselles. En quoi cela devrait être beau ou pas beau? C'est une partie du corps, c'est tout, comme un doigt de pied ou encore une oreille.

- j'ai toujours hurlé devant la pub "du côté des mamans", genre papa est en charentaises et lit son journal, il ramène la pitance, il ne va quand même pas s'abaisser à nourrir lui-même son enfant. Ils ont rajoutés "et des papas". Ma préconisation, histoire de s'épargner la guerre des sexes: "du côté des parents", ce serait nettement plus pertinent.


Bref, c'est quand même bien débile toutes ces conneries qu'on veut nous faire gober. Je dis STOP, je dis HALTE LA, je dis DEBRANCHE TA TELE qui te met des idées stupides en tête.

samedi 22 août 2015

Maigrir végétarien - mise à jour 2015

Suite à ce post du 13 mai 2013, il est temps de faire un bilan, qui est hélas bien terne. Je dois bien avouer que je n'ai pas perdu un gramme, voire même plutôt l'inverse. Faire des trajets quotidiens en voiture et non plus en transports a malheureusement fait baisser mes dépenses énergétiques et n'a donc pas aidé mon cas de surpoids frôlant l'obésité. J'ai été très loin des 10000 pas quotidiens...

Mes tentatives de modération calorique et de dépenses énergétiques accrues ont été des échecs, je n'ai rien réussi du tout de mon "challenge transformation physique". Lamentable. Déprimant.

Bon, il n'est pas question de se flageller mais de réagir. Je suis aujourd'hui en cure et absolument focus sur le sujet. Et j'ai pris conscience de mes erreurs. La première d'entre elles: ne pas être accompagnée! En une semaine ici, j'ai vu à la fois un médecin, une diététicienne et un éducateur sportif. Cela m'a ouvert les yeux sur d'autres travers, dont je n'avais pas conscience. Je sais que je suis présentement dans une bulle, car le retour à la maison sera compliqué, forcément. J'aurais moins de temps pour faire du sport et m'occuper de mon alimentation. Mais il faut 21 jours pour qu'une habitude s'installe et je suis là pour 3 semaines. Donc je veux être optimiste!

Il n'y a rien de plus important que sa santé. Si on n'a pas sa santé, on ne peut profiter de rien d'autre. Donc revenir à un poids de forme me permettant d'avoir un confort de vie est essentiel. Je n'ai que 35 ans, il est encore temps de corriger le tir. Depuis une semaine, je côtoie des personnes qui auraient dû réagir bien avant. Certaines ont dans les 70 ans. Je ne crois pas que leur prise de poids date d'il y a 2 mois. C'est très certainement dû à une continuité de mauvaises habitudes alimentaires et sportives. Quelque part, je me demande à quoi bon se soigner dans leur cas, mais bon, ce n'est pas à moi de juger. Je ne peux qu'encourager les personnes qui se prennent en main après tout. En tout cas, elles me montrent ce que je ne veux surtout pas devenir à leur âge! Moi, je veux mourir en pleine santé, dans mon sommeil à 80 ans.

Bref, je vais updater le post du "maigrir végétarien". D'ailleurs, je n'ai trouvé aucun livre sur le sujet.

Rappel de 2013 (rajouts en rouge)

Puisque je les partage ici, ce ne seront plus vraiment des secrets ! Mais si je peux aider quelqu'un avec ces quelques astuces, c'est avec plaisir.
Le principe pour maigrir est de se dépenser plus et de manger moins, mais c'est juste un principe général. Parvenir à éliminer du poids, c'est un peu plus complexe chez la plupart des gens !

-          Marcher le plus possible (la courbe de l'obésité dans les pays occidentaux suit celle du taux d'équipement en voiture) et, si possible, pratiquer une activité sportive d'intensité modérée, mais longue, car c'est ainsi que l'on puise dans les réserves graisseuses. Marcher une heure est une bonne pratique, car on puise dans les graisses au bout de 45 minutes d'effort continu quand on est à son poids de forme, c'est au bout de 35 minutes environ pour les personnes en surpoids. Le petit plus ? Rajouter 5 minutes, ce qui permet de dégommer 33% de graisse en plus. 1h05 de marche, la formule gagnante. Soit, mais qui veut être sérieux dans une perte de poids devrait considérer des séances plus longues, incluant également du renforcement musculaire et des étirements et  pas seulement du cardiotraining. car la marche est une activité incomplète (que du cardio). Le bon équilibre: 45 minutes de cardio + 30 minutes de renforcement musculaire + 15 minutes d'étirements, soit 1H30 à renouveler tous les 2 jours.

-          Prendre le temps de manger, afin de recevoir à temps (avant de se resservir) le signal de satiété. Sinon, on a mal au ventre d'être trop plein. Je rajouterais écouter sa faim et ne rien faire d'autre en même temps (très dur pour moi qui suis célibataire et mange seule)

-          Investir dans une bouilloire au bureau : plus d'excuses pour craquer sur un café sucré automatiquement à la machine. Et puis on peut se faire plaisir avec tous les thés (noir le matin, vert l'après-midi - pas plus de 3 tasses par jour sinon on ne fixe plus le fer) et infusions qu'on veut. Ce peut même devenir un moment de convivialité ! Tant qu'on arrive à s'hydrater suffisamment et sans sucre, toute est bon à prendre.

-          Ne pas sucrer ses boissons chaudes (l'addition calorique monte vite). D'une manière générale, éviter le sucre raffiné. Par exemple, je ne mange jamais de confiture le matin. Ce devrait être un aliment réservé à une occasion de fête car c'est du sucre pur, de la calorie vide. Autre point : bannir les pâtes à tartiner truffées d'huile de palme contenant vaguement de la noisette qui sont une monstruosité diététique. Il suffit de lire la liste des ingrédients pour prendre peur. Personnellement, j'ai développer une aversion pour ce produit et il ne m'a jamais fait envie! le sucre raffiné doit rester un aliment exceptionnel pour ceux qui sont sujets à la prise de poids. Il y a des chanceux qui mangent ce qu'ils veulent, c'est injuste, mais la vie est injuste!

-          Quand on a une fringale, faire une vraie collation : fruit + biscuits pur beurre  + boisson non sucrée. On mange moins au prochain repas et on se sent mieux. Je ne suis pas sûre de ce point. Je pense qu'il faut commencer par un grand verre d'eau. Si on mange la quantité suffisante de nourriture selon ses besoins, il n'y a pas de raison d'avoir une fringale, ou alors, c'est une compulsion psychologique. Comme quand on est contrarié et qu'on se réfugie dans la "comfort food".

-          Eviter l'alcool (sa consommation ne fait mincir personne) -  à titre personnel, je me restreins à un verre d'alcool par semaine, toujours en bonne compagnie, afin que cela soit un moment de détente et de partage. Toujours aussi vrai.

-          Pour évaluer les portions, j'utilise des assiettes à dessert, car j'ai l'impression d'une assiette bien remplie. Pourquoi pas, mais je suis devenue plus radicale: je ne me fie qu'à ma balance alimentaire pour jauger des portions. Pas possible d'entasser de la nourriture. Rien ne vaut un chiffre.

-          Se peser régulièrement. Pour prendre conscience de son poids et de son évolution. A titre perso, je le fais une fois par semaine, voire davantage, car cela me rassure si j'ai fait un excès. J'apprécie aussi d'avoir un suivi de mon poids, par exemple, sur mon Smartphone.

-          Prendre conscience de ce que l'on mange. Lire les étiquettes, riches d'enseignement sur l'équilibre glucides/lipides/protides. Nous avons besoin de gras, surtout pour notre cerveau, alors ne l'éliminons pas bêtement de notre alimentation. Il faut veiller à avoir du bon gras (une bonne huile, du beurre frais surtout pas cuit).

-          Avoir un congélateur : permet de stocker quelques portions de plats équilibrés (type riz-lentilles) à faire réchauffer rapidement au micro-ondes. Plus d'excuses pour avaler le fond de placard gorgé de biscuits apéritifs. On peut être végétarien ET obèse, mais si, statistiquement, les végétariens ont un indice de masse corporel inférieur aux omnivores. Nous sommes néanmoins des êtres humains, pas des statistiques !

-          Plus généralement, avoir les bons ustensiles et les bons ingrédients à disposition. L'être humain est flemmard par nature, encore plus dans notre société de consommation et de loisirs, alors autant se simplifier la vie en ayant tout à portée de main.


-          Avoir du plaisir à cuisiner. J'ai remarqué qu'on mange moins quand on cuisine ses propres repas.


-          Avoir un bon équilibre de vie. Avoir une vie sociale, se consacrer à un hobby, une passion. Tout ce qui déstresse est le bienvenu, car il y a aussi une corrélation entre le stress et les kilos superflus. Je rajouterais qu'un vrai support psychologique est un facteur clé de succès. Un membre de sa famille? Un ami? Surtout quelqu'un qui vous comprenne, ce qui n'est pas le cas de mes proches, qui ne comprennent pas grand chose à la diététique et auraient tendance d'une part à ne pas comprendre ma détresse et d'autre part à me donner des conseils simplistes. Personnellement, j'ai décidé d'entamer un suivi avec un psy. C'est un coût, mais c'est un investissement pour consolider les efforts qu'on fait, sur le long terme.

- Pour la touche végétarienne: avoir une idée de la quantité de protéines dont notre corps a besoin et ne pas penser que les plats à base de fromage suffisent. Le fromage est avant tout gras. Donc on reprend les bases: du tofu, des œufs, des laitages (même si je ne suis pas fan)