lundi 19 janvier 2015

Minimalisme...

Minimalisme… Voilà près d’un an que je me suis penchée très sérieusement sur la question, que j’ai multiplié les lectures et les ateliers pratiques.

J’ai fait de gros progrès (cf la purge de plus de 300 objets en 2014), et parfois quelques rechutes (des craquages au rayon « cosmétiques et maquillage » sur la fin de l’année). Dans l’ensemble, je me félicite de ma nouvelle approche de la consommation : plus réfléchie, moins impulsive. Pour autant, je suis attachée à la notion de plaisir dans l’achat, car je trouve ça triste, de ne plus rien désirer. Il y a le besoin et il y a l’envie, quand on possède un objet. S’il n’y a que l’envie, c’est juste une impulsion. Difficile pour moi d’y résister, mais j’y parviens de mieux en mieux. Déjà, je me demande si j’ai de la place pour cet objet, ou si je n’ai pas un objet similaire… çà calme les fourmillements de carte bleue.

J’en suis arrivée à la conclusion qu’il n’y a pas de recette universelle car chacun a ses besoins propres. J’adore lire les blogs d’autres minimalistes, afin de me challenger sur mes propres possessions. Vivre avec 100 objets, qui tiennent dans 2 valises, je trouve cela fascinant (mais peut-être pas fait pour moi). Même si j’aimerais vivre dans un monde sans fanfreluches et sans artifices, je dois quand même convenir qu’il ne m’est pas possible de ne pas avoir une garde-robe variée, quelques bijoux et du maquillage de bonne qualité. Dans mon métier, la présentation est importante, je ne peux donc pas renoncer à un certain standing sous peine de manquer de crédibilité.

Un de mes objectifs 2015 sera de finaliser l’inventaire de toutes mes possessions et de déterminer sa catégorie :
-          Essentiels : impossible de vivre sans, le basique du basique (exemple : un lit)
-          Confortables : n’est pas essentiel, mais ajoute du confort (exemple : une deuxième paire de draps, qui permet d’espacer les lessives ou bien un téléviseur, qui distrait)
-          Superflus : au-delà du confortable (exemple : une cinquième paire de draps, qui n’est jamais utilisée par le lit principal ou le lit invité, ou bien ce qui sert moins d’une fois par 24 mois).
-          A éliminer : ce qui doit être donné, vendu, recyclé ou jeté. (exemple : les CD, les livres, les vêtements qui ne me vont pas, les revues etc.)
-          Consommables : ce qui s’use et s’épuise (exemple : du savon), je ne le renseignerai donc pas dans l’inventaire.

Evidemment, c’est une liste éminemment personnelle, car chacun met le curseur où il le souhaite. Par exemple, une machine à laver est-elle essentielle ? Je vis dans une grande ville disposant de laveries, donc avoir une machine à laver ne relèverait-il pas d’un certain confort ? Et bien, je pense que non, car pour moi, il est essentiel de gérer au mieux mon temps. Etre tributaire de la disponibilité des machines, des horaires de la laverie et payer son aumône ne me semble pas un bon investissement. Quand je lance une lessive chez moi, je peux faire autre chose à côté, je maîtrise le coût du lavage de mes vêtements, je peux faire une petite lessive etc.

A combien devrais-je fixer le nombre de mes possessions ? Grande question ! Aucune idée. Je vais commencer l’étape inventaire en catégorisant tout mon bazar et évidemment la première mesure sera d’actionner le levier « éliminer ». Je poursuivrais le processus par la réduction de la catégorie « superflus ». Je crois que j’en aurais toujours un peu, éducation oblige, mais je ne veux pas me culpabiliser. Tout ce que je fais dans le sens de la simplification en vaut la peine, même si ce sont des petits pas, j’avance.

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