dimanche 30 août 2015

Le bloc-notes de ma cure thermale

Ci-dessous, toutes les informations qui ont été validées pendant ma cure. Histoire de faire des piqûres de rappel une fois rentrée à la maison.

- La prise de poids est multifactorielle ( sédentarité, nourriture inadaptée, stress...)

- L'obésité est une maladie chronique (c'est pour toute la vie!!!!) pour limiter les conséquences, un amaigrissement de 5 à 10% suffit.

- Les risques clairement associés: Cancers (sein, colon, endomètre, prostate), Diabète de type 2, Dyslipidémie, Hypertension artérielle, apnées du sommeil, arthrose, hernie hiatale, lithiase biliaire... MIAM MIAM!!!!

- Une perte de poids durable n'est pas rapide. Voilà, c'est dit. Si on perd 15 kilos en 3 mois, on risque de les reprendre aussi sec. Les médecins thermaux considèrent que leur patients ont réussi quand ils ne prennent pas davantage de poids. Le grand succès concerne 3% des patients, qui maintiennent une perte de 6 kilos sur 14 mois. (nous parlons de personnes en surpoids, pas de personne ayant un IMC normal).
Je rêvais de perdre 5 kilos en 3 semaines, et bien, non seulement ce ne sera pas le cas, mais en plus, ce ne serait pas souhaitable dans mon cas (je ne suis pas obèse). Pour perdre durablement du poids, il faut 3 facteurs-clés de succès: suivi alimentaire, activités physiques régulières, soutien psychologique!

- l'IMC a été créé par les assureurs, qui ont à cœur, comme chacun sait, de calculer des risques. Avoir un IMC en dehors des "normes" est un effet statistique. On peut être en excellente santé avec un IMC au delà de 30, mais les probabilités sont immenses que l'on ait une pathologie majeure.
- l'IMC varie selon le sexe, l'âge et la géographie. Au delà de 60 ans, la normalité pour une femme se situe entre 22 et 27.

- Chacun a un microbiote intestinal qui lui est propre (et là, je comprends enfin pourquoi je n'ai pas la tourista et pourquoi je grossis quand je suis à l'étranger: je ne suis pas équipée pour digérer la nourriture locale). Et on ne peut pas le modifier.

- Pour l'activité physique, il est préconisé de:
  1. ne pas en faire à jeun
  2. ne pas en faire avant de se coucher (laisser 2 heures entre l'activité et le coucher)
  3. l'idéal est de faire une séance tous les 2 jours (dans le cadre d'une perte graisseuse)
  4. l'idéal est d'enchaîner 45 minutes de cardio + 30 minutes de renforcement musculaire + 15 minutes d'étirements
  5. fractionner son repas avant et après le sport (par exemple à midi)
- Quand on est invité:
  1. faire une collation protéinée avant de venir
  2. éliminer la matière grasse du repas avant l'invitation
  3. ne pas grignoter du pain
  4. boire un verre d'alcool au maximum
  5. manger lentement, bien mastiquer, boire de l'eau
  6. en phase d'amaigrissement: une invitation tous les 15 jours maximum!
  7. si l'apport calorique a été trop important: compenser avec l'activité physique
  8. au restaurant japonais: 1 salade de chou + 6 à 8 pièces de makis/sushis (rajouter laitage et fruit plus tard dans la journée)
 - Quand on invite:
  1. squeezer l'entrée s'il y a eu un apéro
  2. le lait de coco est équivalent à de la crème fraîche à 15%
  3. faire des desserts légers (exemple: gratin de fruits, infusions de fleurs)
  4. privilégier les doses individuelles
  5. pâte brisée maison pour préparation salée: 125 grammes de farine + 15 g d'huile d'olive + 15 g d'huile de colza
  6. pâte brisée maison pour préparation sucrée: 125 grammes de farine + 30 g d'huile de colza 
Faits généraux sur la diététique
  1. Quand on perd du poids, on perd à la fois de la masse grasse et de la masse maigre (mais si le régime est contrôlé, on perd moins de masse maigre en proportion)
  2. Attention aux régimes trop basses calories: affaiblissent le métabolisme, augmentent les carences et induisent possiblement des troubles du comportement alimentaire (donc manger à sa faim est essentiel)
  3. Pas d'interdit alimentaire; le programme alimentaire doit être personnalisé
  4. l'estomac peut se distendre de 1,5 à 3,5 litres
  5. le sirop d'agave est trop riche en fructose
  6. le Schweppes contient autant de sucres que du soda classique et du jus de fruits
  7. la masse musculaire de la femme diminue dès 30 ans (à moins de s'entretenir)
  8. le lait écrémé est dépourvue de vitamines A et D, donc privilégier le lait demi-écrémé
Cuisiner
privilégier les huiles suivantes: olive, colza, noix, noisette.
ne pas chauffer l'huile de noix
équilibrer les repas sur la journée


Mes inspirations

Mes différentes lectures de ces derniers mois (en fait, années...) m'ont ouvert les yeux, entre:
- No Impact Man
- Zero Waste
- Végétarisme
- Minimalisme


Difficile de tout combiner, mais je suis en bonne voie. J'ai déjà simplifié beaucoup de choses: livres / meubles / garde-robe / cuisine... Me restent un chantier "cosmétiques" rendu difficile par l'imposant stock de produits trop chimiques dans ma salle de bains et un chantier "bibelots" que je ne sais pas trop par quel bout prendre: mine de rien, je reste encore pas mal sentimentale. Même si je n'aime pas un objet, le fait qu'on me l'ai offert me freine pour m'en débarrasser.

Je n'ai pas opté pour des cartons "à jeter dans 12 mois" mais comme j'ai réorganisé il y a environ un an tout mon bazar, il est aisé de repérer ce qui n'a pas servi. En particulier des fournitures de bureau. J'ai décidé de m'en servir au travail: juste retour des fournitures pro utilisées à titre perso au fil des années. Force est de constater que j'aurais du mal à utiliser 190 enveloppes pour ma vie quotidienne dans les 12 prochains mois. Autant en faire quelque chose d'utile. De même pour les stylos publicitaires récupérés au fil du temps: au bureau, on me les pique et il me reste à peine un stylo pour griffonner. Là encore, c'est pour moi que je le fais.

J'ai récemment compris que je n'avais qu'une vie. Je mettais un point d'honneur à séparer vie pro et vie perso, bonne élève que je suis... Puis j'ai lu un article "prise de conscience": oui, je pense à ma vie perso au boulot (ex: usage d'Internet) et Oui, je pense au boulot quand je suis chez moi. Parfois même, çà me réveille. Finie la culpabilité: puisque je n'ai qu'une vie, c'est naturel que les différentes zones de ma vie se superposent. Alors je rgarde mes mails pro le weekend et je réponds au coup de fil de mon banquier pendant les heures ouvrables. C'est aussi simple que çà.

J'ai récemment laissé aux encombrants une caisse en plastique non transparent. Sérieux, qui a inventé çà? Non seulement c'est moche mais en plus, c'est loin d'être pratique.
J'ai également laissé des cartons d'emballage. Pas la peine de garder si aucun déménagement ni revente n'est à l'horizon. #lessonlearned


La pub et moi / Etre femme en 2015 dans le regard des publicitaires

Pour parler d'autres choses que de bouffe, de fringues, de produits de beauté ou encore de rangement (sujets éminemment liés au minimalisme auquel je m'astreins), je vais aborder aujourd'hui un sujet connexe: la féminité vue par les publicitaires. Il faut le dire: être une femme, c'est compliqué. Nous avons plein de "problèmes" pour lesquels les publicitaires et les industriels veulent proposer (vendre, refourguer...) des solutions.

En plus de mon aversion irréversible envers les magazines féminins, dont l'unique objectif est de récupérer du fric, en vous vendant du contenu (en fait, du papier) qui vous fait saliver et en vendant à des régies publicitaires du temps disponible de vos cerveaux, j'ai aussi une relation ambiguë à la télévision, surtout à ce qui la finance: la publicité.

J'ai l'habitude de couper le son pendant les coupures de publicité, tellement je me sens agressée pour la musique criarde, les slogans faciles, les produits parfaitement inutiles qu'on s'est cru obligés de créer et de commercialiser. Sans vouloir faire ma vieille schnock, je constate que peu de produits dont on fait la réclame sont vraiment essentiels: avez-vous vu de la publicité pour du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou encore du vrai Savon de Marseille? En revanche, pour des sauces toutes faites, des détergents en tout genre et des cosmétiques toxiques, il y en a pléthore. Limite le logo "vu à la télé" est devenu pour moi un repoussoir: si cela a besoin d'un budget marketing démentiel pour se vendre, c'est que c'est un besoin créé de toutes pièces pour un produit dont on n'a pas besoin et qu'il faut vraiment mettre le paquet pour convaincre  le chaland de débourser un kopeck...

Et finalement, quand on se penche un peu sur les styles de vie minimalistes (car j'en distingue plusieurs), on prend conscience qu'il en faut peu pour être heureux. Mais le bonheur ne fait pas vendre, la peur du manque si. On nous prend donc vraiment pour des cloches, surtout les femmes... Petit panorama sexiste:

- une pub pour des serviettes hygiéniques prétend nous offrir "jusqu'à 8 heures de protection". Petit rappel: les femmes nubiles saignent tous les mois depuis la nuit des temps. De quoi devrait-on se protéger?

- une marque lance un déodorant pour avoir "de belles aisselles". Je vais paraphraser Florence Foresti qui clamait qu'on ne séduisait pas les hommes avec ses cuticules. Scoop, c'est la même chose avec les aisselles. En quoi cela devrait être beau ou pas beau? C'est une partie du corps, c'est tout, comme un doigt de pied ou encore une oreille.

- j'ai toujours hurlé devant la pub "du côté des mamans", genre papa est en charentaises et lit son journal, il ramène la pitance, il ne va quand même pas s'abaisser à nourrir lui-même son enfant. Ils ont rajoutés "et des papas". Ma préconisation, histoire de s'épargner la guerre des sexes: "du côté des parents", ce serait nettement plus pertinent.


Bref, c'est quand même bien débile toutes ces conneries qu'on veut nous faire gober. Je dis STOP, je dis HALTE LA, je dis DEBRANCHE TA TELE qui te met des idées stupides en tête.

samedi 22 août 2015

Maigrir végétarien - mise à jour 2015

Suite à ce post du 13 mai 2013, il est temps de faire un bilan, qui est hélas bien terne. Je dois bien avouer que je n'ai pas perdu un gramme, voire même plutôt l'inverse. Faire des trajets quotidiens en voiture et non plus en transports a malheureusement fait baisser mes dépenses énergétiques et n'a donc pas aidé mon cas de surpoids frôlant l'obésité. J'ai été très loin des 10000 pas quotidiens...

Mes tentatives de modération calorique et de dépenses énergétiques accrues ont été des échecs, je n'ai rien réussi du tout de mon "challenge transformation physique". Lamentable. Déprimant.

Bon, il n'est pas question de se flageller mais de réagir. Je suis aujourd'hui en cure et absolument focus sur le sujet. Et j'ai pris conscience de mes erreurs. La première d'entre elles: ne pas être accompagnée! En une semaine ici, j'ai vu à la fois un médecin, une diététicienne et un éducateur sportif. Cela m'a ouvert les yeux sur d'autres travers, dont je n'avais pas conscience. Je sais que je suis présentement dans une bulle, car le retour à la maison sera compliqué, forcément. J'aurais moins de temps pour faire du sport et m'occuper de mon alimentation. Mais il faut 21 jours pour qu'une habitude s'installe et je suis là pour 3 semaines. Donc je veux être optimiste!

Il n'y a rien de plus important que sa santé. Si on n'a pas sa santé, on ne peut profiter de rien d'autre. Donc revenir à un poids de forme me permettant d'avoir un confort de vie est essentiel. Je n'ai que 35 ans, il est encore temps de corriger le tir. Depuis une semaine, je côtoie des personnes qui auraient dû réagir bien avant. Certaines ont dans les 70 ans. Je ne crois pas que leur prise de poids date d'il y a 2 mois. C'est très certainement dû à une continuité de mauvaises habitudes alimentaires et sportives. Quelque part, je me demande à quoi bon se soigner dans leur cas, mais bon, ce n'est pas à moi de juger. Je ne peux qu'encourager les personnes qui se prennent en main après tout. En tout cas, elles me montrent ce que je ne veux surtout pas devenir à leur âge! Moi, je veux mourir en pleine santé, dans mon sommeil à 80 ans.

Bref, je vais updater le post du "maigrir végétarien". D'ailleurs, je n'ai trouvé aucun livre sur le sujet.

Rappel de 2013 (rajouts en rouge)

Puisque je les partage ici, ce ne seront plus vraiment des secrets ! Mais si je peux aider quelqu'un avec ces quelques astuces, c'est avec plaisir.
Le principe pour maigrir est de se dépenser plus et de manger moins, mais c'est juste un principe général. Parvenir à éliminer du poids, c'est un peu plus complexe chez la plupart des gens !

-          Marcher le plus possible (la courbe de l'obésité dans les pays occidentaux suit celle du taux d'équipement en voiture) et, si possible, pratiquer une activité sportive d'intensité modérée, mais longue, car c'est ainsi que l'on puise dans les réserves graisseuses. Marcher une heure est une bonne pratique, car on puise dans les graisses au bout de 45 minutes d'effort continu quand on est à son poids de forme, c'est au bout de 35 minutes environ pour les personnes en surpoids. Le petit plus ? Rajouter 5 minutes, ce qui permet de dégommer 33% de graisse en plus. 1h05 de marche, la formule gagnante. Soit, mais qui veut être sérieux dans une perte de poids devrait considérer des séances plus longues, incluant également du renforcement musculaire et des étirements et  pas seulement du cardiotraining. car la marche est une activité incomplète (que du cardio). Le bon équilibre: 45 minutes de cardio + 30 minutes de renforcement musculaire + 15 minutes d'étirements, soit 1H30 à renouveler tous les 2 jours.

-          Prendre le temps de manger, afin de recevoir à temps (avant de se resservir) le signal de satiété. Sinon, on a mal au ventre d'être trop plein. Je rajouterais écouter sa faim et ne rien faire d'autre en même temps (très dur pour moi qui suis célibataire et mange seule)

-          Investir dans une bouilloire au bureau : plus d'excuses pour craquer sur un café sucré automatiquement à la machine. Et puis on peut se faire plaisir avec tous les thés (noir le matin, vert l'après-midi - pas plus de 3 tasses par jour sinon on ne fixe plus le fer) et infusions qu'on veut. Ce peut même devenir un moment de convivialité ! Tant qu'on arrive à s'hydrater suffisamment et sans sucre, toute est bon à prendre.

-          Ne pas sucrer ses boissons chaudes (l'addition calorique monte vite). D'une manière générale, éviter le sucre raffiné. Par exemple, je ne mange jamais de confiture le matin. Ce devrait être un aliment réservé à une occasion de fête car c'est du sucre pur, de la calorie vide. Autre point : bannir les pâtes à tartiner truffées d'huile de palme contenant vaguement de la noisette qui sont une monstruosité diététique. Il suffit de lire la liste des ingrédients pour prendre peur. Personnellement, j'ai développer une aversion pour ce produit et il ne m'a jamais fait envie! le sucre raffiné doit rester un aliment exceptionnel pour ceux qui sont sujets à la prise de poids. Il y a des chanceux qui mangent ce qu'ils veulent, c'est injuste, mais la vie est injuste!

-          Quand on a une fringale, faire une vraie collation : fruit + biscuits pur beurre  + boisson non sucrée. On mange moins au prochain repas et on se sent mieux. Je ne suis pas sûre de ce point. Je pense qu'il faut commencer par un grand verre d'eau. Si on mange la quantité suffisante de nourriture selon ses besoins, il n'y a pas de raison d'avoir une fringale, ou alors, c'est une compulsion psychologique. Comme quand on est contrarié et qu'on se réfugie dans la "comfort food".

-          Eviter l'alcool (sa consommation ne fait mincir personne) -  à titre personnel, je me restreins à un verre d'alcool par semaine, toujours en bonne compagnie, afin que cela soit un moment de détente et de partage. Toujours aussi vrai.

-          Pour évaluer les portions, j'utilise des assiettes à dessert, car j'ai l'impression d'une assiette bien remplie. Pourquoi pas, mais je suis devenue plus radicale: je ne me fie qu'à ma balance alimentaire pour jauger des portions. Pas possible d'entasser de la nourriture. Rien ne vaut un chiffre.

-          Se peser régulièrement. Pour prendre conscience de son poids et de son évolution. A titre perso, je le fais une fois par semaine, voire davantage, car cela me rassure si j'ai fait un excès. J'apprécie aussi d'avoir un suivi de mon poids, par exemple, sur mon Smartphone.

-          Prendre conscience de ce que l'on mange. Lire les étiquettes, riches d'enseignement sur l'équilibre glucides/lipides/protides. Nous avons besoin de gras, surtout pour notre cerveau, alors ne l'éliminons pas bêtement de notre alimentation. Il faut veiller à avoir du bon gras (une bonne huile, du beurre frais surtout pas cuit).

-          Avoir un congélateur : permet de stocker quelques portions de plats équilibrés (type riz-lentilles) à faire réchauffer rapidement au micro-ondes. Plus d'excuses pour avaler le fond de placard gorgé de biscuits apéritifs. On peut être végétarien ET obèse, mais si, statistiquement, les végétariens ont un indice de masse corporel inférieur aux omnivores. Nous sommes néanmoins des êtres humains, pas des statistiques !

-          Plus généralement, avoir les bons ustensiles et les bons ingrédients à disposition. L'être humain est flemmard par nature, encore plus dans notre société de consommation et de loisirs, alors autant se simplifier la vie en ayant tout à portée de main.


-          Avoir du plaisir à cuisiner. J'ai remarqué qu'on mange moins quand on cuisine ses propres repas.


-          Avoir un bon équilibre de vie. Avoir une vie sociale, se consacrer à un hobby, une passion. Tout ce qui déstresse est le bienvenu, car il y a aussi une corrélation entre le stress et les kilos superflus. Je rajouterais qu'un vrai support psychologique est un facteur clé de succès. Un membre de sa famille? Un ami? Surtout quelqu'un qui vous comprenne, ce qui n'est pas le cas de mes proches, qui ne comprennent pas grand chose à la diététique et auraient tendance d'une part à ne pas comprendre ma détresse et d'autre part à me donner des conseils simplistes. Personnellement, j'ai décidé d'entamer un suivi avec un psy. C'est un coût, mais c'est un investissement pour consolider les efforts qu'on fait, sur le long terme.

- Pour la touche végétarienne: avoir une idée de la quantité de protéines dont notre corps a besoin et ne pas penser que les plats à base de fromage suffisent. Le fromage est avant tout gras. Donc on reprend les bases: du tofu, des œufs, des laitages (même si je ne suis pas fan)

lundi 10 août 2015

Sans fards

Aujourd'hui, j'ai oublié (plus ou moins consciemment) de me maquiller, moi qui apprécie le crayon pour les yeux, le fard à paupières et le rouge à lèvres.

Et bien, alors que je craignais qu'on me dise que j'ai l'air fatigué, et bien, au contraire, on m'a dit que j'avais "l'air reposé" et "les traits moins tirés". Pourtant, mes nuits ne sont guère longues et je cogite beaucoup en ce moment, donc pas de dodo réparateur de 10 heures en me demandant seulement ce que je vais manger pendant la journée.

Comme quoi, de temps en temps, on peut se passer de pétrochimie et ce n'est pas un drame.

PS: évidemment, c'est plus simple de faire sans maquillage (en tout cas de ne pas se sentir obligée) la deuxième semaine du mois d'août, alors qu'il y a à peine 20% des collègues présents). Mais pourquoi pas adopter une vraie routine Slow pour mon prochain boulot!


vendredi 7 août 2015

Profiter des vacances!

Voilà bien longtemps que je ne suis pas partie en vacances et je crois que je ne les avais jamais autant attendues!

Au programme:
- cure thermale (soins, ateliers, activités physiques...)
- rédaction du mémoire (lectures, rédaction, relecture...)
- randonnées/ballades au grand air
- cuisine (réapprendre les bons gestes, les bonnes pratiques et les bons réflexes pour perdre du poids et maintenir un poids de forme correct)
- refonte intégrale de la routine cosmétique!

Donc en fait, je vais être super occupée! Je pense quand même que je vais m'octroyer des phases de déconnection et de farniente. Mais j'amène l'ordinateur du bureau pour faire mon mémoire. Et comme je culpabilise un peu d'avoir démissionné après seulement 7 mois en poste, je risque d'être tentée de jeter un œil à mes mails professionnels. Je vais limiter les interactions au strict minimum quand même. Quand je serai face à mes montagnes, je pense que j'aurais moins de culpabilité à profiter de la vie!

Je poursuis ma lecture de "Adoptez la slow cosmétique" et, bien que je sois déjà sensibilisée au sujet depuis des années, je me suis penchée sur la composition des produits que je détenais. Quel choc de voir autant de pétrochimie dans les produits Body Shop! N'aimant pas gâcher, je les utilise, mais le plaisir n'y est plus, je n'y vois qu'un marketing agressif et creux. Et c'est la marque dont je détiens le plus de produits, d'après mon inventaire papier. En seconde place: Melvita (nettement plus Slow, mais attention aux dérives mercantiles depuis le rachat par L'Occitane).

Honnêtement, je suis étonnée que la "Slow cosmétique" ne soit pas plus attaquée par les grandes marques de cosmétiques conventionnelles. Peut-être n'y voient-ils pas de menace, tellement le consommateur est un mouton influençable par la publicité et les "dessins" (c'est comme çà que j'appelle les publicités photoshoppées à outrance). Pourtant, il y a de plus en plus de personnes sensibles à la décroissance, au minimalisme, au zéro déchet et à la cosmétique slow. Mais autour de moi, je ne vois pas tant que çà qui mettent en pratique. Chacun voit midi à sa porte, j'imagine.


jeudi 6 août 2015

Si j'avais su...

J'ai trop d'activités en cours pour me laisser couler par les regrets, mais je pense qu'il est parfois nécessaire de prendre un peu de recul sur le passé, afin d'apprécier le présent et de ne pas renouveler les mêmes erreurs à l'avenir!

Donc, si j'avais su:

- j'aurais dit "non" bien plus souvent à ma mère, qui n'a jamais eu de cesse de vouloir m'imposer ce qu'elle souhaitait, elle, au détriment de mes intérêts à moi. C'est dur, certes, mais cela m'aurait économisé bien des maux et prises de tête pour des choix que je n'approuvais pas, déjà à l'époque. Certains pensent que la majorité ne devrait pas être à 18 ans, mais au moment où l'on est indépendant financièrement. Je suis d'accord avec eux. On a beau pouvoir voter et conduire, si l'on n'a pas les moyens de partir et de s'assumer, on n'a pas d'autre choix que se de plier aux volontés de ceux qui nous financent.

- j'aurais exploré d'autres métiers que le mien. Pas parce que je le déteste, mais juste pour valider mon orientation. Je vois tellement de gens malheureux parce qu'ils se sont mal orientés ou qu'ils n'ont plus le choix de changer de métier... J'ai encore 30 ans à travailler, donc autant vivre au mieux mon métier et mes différents jobs.

- je serais partie en vacances ailleurs que chez mes parents. Je n'ai jamais trop osé m'inviter chez mes amis et mes connaissances et c'est dommage. Parfois, il suffit d'un message sur Facebook pour trouver des bons plans. Aujourd'hui, j'ai les moyens, mais je ne suis partie pour la première fois en vacances qu'à 26 ans. J'ai passé 5 ans sans prendre l'avion. Aujourd'hui, je me fais plaisir sur les voyages. C'est plus le temps qui me manque que les moyens. Je sais apprécier ces possibilités, mais je regrette ce temps perdu à ne pas avoir parcouru le monde quand j'en avais l'opportunité (exemple: j'ai failli aller en Lousiane avant l'ouragan Katrina).

- j'aurais commencé le sport bien avant. Ce n'est pas si compliqué. C'est plus difficile d'accepter le fait qu'on ait eu de mauvais profs de sport qui dégoûtent de toute activité au lieu d'y aller doucement. Heureusement qu'il n'est pas trop tard et qu'on peut s'y mettre pour peu qu'on ait les bons conseils.

- j'aurais fait mes travaux AVANT d'emménager dans mon appartement. Maintenant, j'ai bien compris toute la logistique impliquée par le fait de faire des travaux dans le logement qu'on occupe. J'ai été trop focalisée sur l'aspect financier, qui n'est certes pas à négliger. Mais je suis restée trop longtemps dans un intérieur qui ne me bottait pas plus que çà. Petit rappel pour moi-même: la vie c'est maintenant, pas dans 3 mois ni dans un an!

- j'aurais commencé le désencombrement et le minimalisme bien avant. J'ai hérité d'un côté écureuil, tant du côté maternel (syllogomanie, oui, c'est bien une maladie mentale) que paternel (collectionneur de trucs sans intérêt et collectionneur de collections qui commence à peine, à 67 ans, à comprendre que personne ne voudra de ses "trésors"). Aujourd'hui, je me suis construite contre ce modèle et je fais du vide, du vide, du vide. Même si c'est difficile, même si j'ai l'impression que ma mère désapprouverait. Pas besoin de psychanalyse pour faire le ménage en soi.

- j'aurais fait un autre choix de job il y a 2 ans. Mais comment anticiper le fait de se faire virer comme une grosse merde le dernier jour de sa période d'essai. Maintenant, je vis un prud’hommes de l'intérieur, ce qui est une expérience enrichissante, quand généralement, on se trouve de l'autre côté de la barrière. Finalement, j'ai eu pas mal d'instabilité depuis, j'ai eu des moments difficiles aussi. Mais j'ai survécu! J'ai vu le bon côté des choses: plus de temps pour moi et pour réfléchir à ce dont j'avais vraiment envie. (par exemple, j'adore le théâtre, mais je n'envisage absolument pas d'en faire une activité principale, je vivrais bien trop mal le statut d'intermittent - l'idée m'avait effleurée et j'aurais pu la concrétiser mais mes tripes m'ont dit NON!)

- j'aurais été plus persévérante dans ma vie amoureuse. Je dois dire que je respecte "The Rules" et que je ne crois pas à la réussite d'un couple initié par son élément féminin. Certains diront le contraire, mais je reste persuadée que les hommes n'aiment pas être abordés, ils aiment conquérir. Si c'est trop facile, cela ne les intéresse pas. Certes, c'est difficile d'attendre passivement qu'un homme à peu près intéressant vienne à soi, mais cela évite bien des désillusions. Pourtant, j'ai ce regret de ne pas avoir été plus persévérante et moins intransigeante avec les hommes que j'ai croisés. Qui sait où cela aurait pu nous mener? Aujourd'hui, je n'ai pas de désir de mariage ni vraiment de désir réel d'enfant, mais j'ai vraiment envie de faire de la place pour un vrai partenaire, que je ne trouve pas, faute de temps... Faute de volonté? Je ne suis pas très au clair sur le sujet.


Voilà, c'était le post des regrets. Maintenant place à l'action!

mercredi 5 août 2015

La cosmétique idéale

Mes recherches et réflexions me mènent vers des alternatives pour mes cosmétiques avec des critères de plus en plus précis.

Evidemment, je pourrais être radicale et n'utiliser que des produits d'hygiène et basta! Mais j'ai quand même ma coquetterie et je préfère présenter à autrui mon meilleur visage (je suis célibataire et cherche quand même à ne pas rebuter un partenaire potentiel).

Utiliser des produits pour me sentir plus belle ne me pose pas de problème, mais je ne souhaite pas faire de compromis sur l'éthique, donc mes choix sont au minimum naturel + vegan + Zéro déchet + durable + efficace, je suis en train de lire "Adoptez la slow cosmétique" qui correspond bien à ma philosophie.


Voici donc ma sélection:

Pour se laver les dents et la bouche:
- brosse à dent électrique (efficacité au top - mon dentiste m'a même confié que j'avais une hygiène buccale parfaite- mais pas du tout écolo, c'est ma concession)
- bain de bouche à la myrrhe Weleda (une fois de temps en temps, en cas d'aphtes par exemple).

Pour sentir bon:
- j'ai pour ambition d'arrêter les parfums conventionnels, mais c'est quelque chose qui me fait plaisir : donc je garde "L'or bio" de Melvita
- pour le déodorant: plus jamais d'anti-transpirants (j'ai arrêté il y a déjà plusieurs mois et je me réhabitue à avoir de la sueur sous les bras) et déodorant solide Lamazuna

Pour se laver le corps:
- du savon d'Alep ou du savon de Marseille, quelque chose de gras

Pour hydrater le corps:
- du beurre de karité
- des huiles végétales

Pour nettoyer et hydrater le visage:
- eaux florales de bleuet, fleur d'oranger, rose ou hélichryse
- huile de jojoba pour démaquiller
- huiles végétales: argan, avocat, bourrache, carotte... Le choix est immense!


Pour prendre soin de ses cheveux:
- le moins de shampooing possible. Je ne suis pas adapte du "no poo", mais au moins du "slow poo". Une fois par semaine, c'est largement suffisant.
- pas de teinture (aujourd'hui, pas de cheveux blancs. Quand ils pointeront le bout de leur nez, j'aviserai)
- huiles végétales pour hydrater et lisser
- une brosse chauffante, là encore, à petites doses, car le cheveu n'aime pas trop le chaud.


Pour se brosser les cheveux:
- une brosse Mason Pearson: certes chère mais cela m'a changé la vie capillaire, car elle répartit idéalement le sébum produit naturellement par le corps. Finies les "racines grasses, pointes sèches".
- un peigne en bois démêloir
- un peigne très fin à queue


Pour se protéger du soleil:
- crème solaire Bio Melvita

Autres:
- un oriculi, pour se passer à jamais des cotons-tiges (Lamazuna)
- une pince à épiler
- un épilateur électrique
- un gant exfoliant