mercredi 27 février 2013

Les avantages insoupçonnés d'être végétarien(ne)

Avantage N°1 : mon chat ne mendie plus ma nourriture
Puisque je ne mange plus ni saumon, ni jambon ni filet de poulet rôti (le poulet, c'est son mets préféré), il ne vient plus sur moi ni manger dans mon assiette au moment des repas. Les aliments végétaux n'exercent aucun attrait sur lui, il se contente de ses croquettes. Les chats sont carnivores, mais comme je n'ai ni insectes ni rongeurs à lui mettre sous la dent, il a droit à des croquettes à la dinde.
Avantage N°2 : je découvre des produits méconnus
Laits végétaux, purées de fruits secs, graines germées… ne faisaient pas partie de mon alimentation. Maintenant, je trouve çà bon, et pratique.
Avantage N°3 : je me désintéresse du cuir
Donc j'opte pour des matières bon marché. Pour un sac de marque en cuir, je déboursais 300€. Maintenant, j'envisage des options vegans bien moins onéreuses. Pour 60€ maxi, je trouve mon bonheur.
Avantage N°4 : je tiens enfin un vrai blog
J'ai déjà eu plusieurs expériences de blogs, dont la plupart n'ont pas dépassé les 15 articles. Avec ma découverte du végétarisme et ma prise de conscience complète de la condition animale, j'ai des choses à raconter. Du coup, m'exprimer est plus facile. Je peux garder une mémoire de cette expérience de transition vers un nouveau mode de vie.
Avantage N°5 : j'ai des idées d'écriture pour mes sketches
A mes heures perdues, je prends des cours de théâtre. Il nous est parfois demandé d'écrire et comme j'espère un jour monter sur scène avec mes propres textes, il m'est venu une foule d'idées depuis que j'ai commencé mon régime végétarien il y a quelques semaines. Par exemple, j'ai une amie qui m'a demandé des comptes sur mon choix. J'avais oublié qu'elle travaille au service Marketing d'une entreprise de jambon industriel. Forcément, je la mets au chômage, avec mes nouvelles convictions. Bref, une multitude d'idées fusent et c'est stimulant.

mardi 26 février 2013

Trouver des idées de recettes VG-correctes

Quand on passe d'un régime omnivore à un régime végétarien (ovo-lacto-végétarien dans mon cas), il faut reprendre toutes les bases de sa cuisine. Sans viande et sans poisson, il faut réinventer ses recettes préférées. Suivant les moments, j'aime plus ou moins cuisiner, mais je suis actuellement dans une phase « active ». Je me suis offert un peu d'équipement, car je sais bien qu'il me faut un aspect ludique en cuisine, sinon j'ai une flemme pas possible et j'avale ce que je trouve dans mon frigo, sans même le faire cuire. Comme je n'ai plus le droit au filet de poulet rôti en barquette, ni au surimi, ni à la Bresaola, me voilà bien désemparée. Je dois acquérir de nouveaux réflexes.
Alors je profite de mes weekends et temps libres en soirée pour tambouiller. Par là, cuisson de lentilles, par ici, confection de crêpes au sarrasin… Je me rends compte rapidement des bienfaits d'une alimentation « faite maison » par rapport à celle que je trouve dans le commerce. C'est moins gras, moins salé, moins sucré, tout à fait à MON goût. Je contrôle ce qu'il y a dedans de A à Z. Et je dégonfle un peu. La perte de poids est une de mes motivations (bien que secondaire) dans ma transition vers le régime végétarien, mais je n'attends pas de résultats spectaculaires. Je pense que sur le long terme, mon poids sera plus sain, du fait de la nourriture de meilleure qualité
Le tout premier bénéfice que je constate à ma nouvelle diète éthique, c'est que je digère bien mieux et plus rapidement qu'avant.

Crêpes au sarrasin - La recette

Ingrédients :
250 g de farine de sarrasin
1/2 litre de lait
2 œufs
1 pincée de sel
Pour une quinzaine de crêpes, mélangez dans un mixeur (le meilleur moyen d'éviter les grumeaux !) tous les ingrédients.
Travaillez énergiquement la pâte. (conseil : au blender ou au mixeur)
Laissez-la reposer 2 heures.
Avant de réaliser les crêpes, vous pouvez ajouter un peu d'eau si la pâte a beaucoup épaissi.
Couverts : 6 personnes
Temps : Préparation : 10min / Repos : 2h
Difficulté : Très facile
Calories : 206 par personne
Source : MadameFigaro

Tentations vegan

Je pense que mon régime végétarien va de plus en plus s'orienter vers le végétalisme, même si je m'aménage des options ovo-lacto-végétarienne en dehors de chez moi.
J'envisage clairement de me passer de laitages et d'œufs chez moi. Mais garder une vie sociale et conviviale est déjà un challenge quand on se passe de viande et de poisson, alors ne rajoutons pas de contraintes plus fortes. Pourtant, c'est comme l'alcool, on peut passer des bons moments sans. Barbecue végétarien, çà en fait tiquer plus d'un. Déjà, à titre personnel, je n'ai jamais été fan de barbecue, je trouve çà dangereux, d'une part. Et d'autre part, c'est souvent une cuisson mal utilisée, avec des graisses cramées, bref, c'est pas très « healthy ».
En ce qui concerne les autres produits animaux, j'avoue que je culpabilise de plus en plus sur le cuir. La laine, curieusement, me pose moins problème : ce n'est jamais qu'une épilation de moutons ou de chèvres, pratique par ailleurs humaine. La laine n'est pas prélevée sur des cadavres.
Mais le cuir (la peau d'animaux morts), je commence à ne plus supporter. Moi et ma collection de sacs en cuir. Pour relativiser, je me disais qu'il y avait une cohérence entre le fait de manger des animaux et d'utiliser leurs peaux. Après tout, c'est écologique, de se servir de parties non comestibles, qui sont, en quelque sort des résidus de nourriture. Mais dans la même cohérence de s'opposer à la souffrance animale et à l'élevage de ces mêmes animaux pour la consommation humaine, je ne peux plus donc  approuver l'exploitation de peaux de cadavres d'animaux, à moins que ce soit des vaches qui meurent de vieillesse, après 20 ans de bonheur bovin à paître en plein air. Autant dire que çà n'existe pas.
A compter de ce jour, je renonce donc à l'achat de sacs en vrai cuir. Je ne vais pas jeter les miens au feu pour autant. Je les ai, ils sont là, autant qu'ils servent. J'ai horreur du gâchis. Néanmoins, j'ai désormais l'image d'un animal qui souffre qui apparaît quand j'utilise du cuir. Je vais peut-être m'en séparer de quelques uns.
Pour les chaussures, ce sera plus compliqué à changer. Les succédanés de cuir ne sont pas très satisfaisants. Mais je vais m'appliquer. Et je vais faire des économies, c'est sûr, vu le prix du cuir!

dimanche 24 février 2013

Les végétariens, minorité incomprise

Je suis dans la 3ème semaine de mon aventure végétarienne et je commence à mieux comprendre leur "repli communautaire". C'est ahurissant à quel point nous avons une alimentation carnée, de fait, de nos jours, en France. Il est difficile d'avoir une pizza sans jambon, des pâtes sans saumon ou boeuf ou parmesan à la présure animale... la chair d'animaux morts, c'est comme l'huile de palme, omniprésente. Encore une motivation pour me faire ma propre tambouille.

Je suis surprise de voir à quel point il y a peu d'options pour nous végétariens. Nous voilà privés de la convivialité d'un bon repas. On comprend tout à fait que Juifs et Musulmans ne mangent pas de porc, mais que les végétariens ne souhaitent pas avaler de viande ni de poisson, çà a l'air choquant... Pourquoi une loi n'impose-t-elle pas à tous les restaurants de proposer une vraie option végétarienne? On nous bassine avec 5 fruits et légumes par jour, alors allons au bout de la logique! 

Mes jours omnivores me semblent tellement faciles. Mais ma motivation sera plus forte que ces obstacles.

mercredi 20 février 2013

Fast food mexicain

Un soir avant d'aller au théâtre, dans le quartier des Halles/Hôtel de Ville, je cherche une solution pour dîner rapidement, VGéthiquement bien sûr, et j'opte finalement pour un snack mexicain au Forum des Halles. Me voilà donc affublée d'un burrito « végétarien », à 6.50€ quand même.
A priori, pas de souci sur le respect du régime végétarien, car j'ai choisi moi-même les éléments. Côté goût ? ça en a, mais qu'est-ce que c'est bourratif ! Haricots rouges, guacamole, fromage râpé, sauce moyennement épicée…
Même si trop copieux pour moi : option validée.

Activisme VG


Faut-il, ou non, s'investir dans la cause végétarienne ? http://www.pkoiveg.com/suis-le-guide.php
Je n'ai pas tranché la question. C'est un peu comme la spiritualité, pourquoi imposer son éthique, sa morale et ses valeurs à d'autres êtres humains ? Ils sont tous doués de raison et peuvent, en tant qu'adultes, faire les choix qui leur sied.

A ce jour et aux balbutiements de mon expérience VG, je ne souhaite pas convertir qui que ce soit. Que chacun respecte mes convictions, ce sera déjà bien. Je constate tous les jours les dégâts d'une pensée unique, d'une bien-pensance pesante et limitatrice.

dimanche 17 février 2013

Mon premier "Prêt A Manger"


En sortant du ciné à la Défense, petit tour chez "Pret-A-Manger", chaîne de fast-food britannique prônant les produits "naturels". Il paraît qu'il est plus simple d'être veggie outre-Manche car les produits mentionnent volontiers qu'ils sont "suitable" pour les végétariens.

Chez Prêt-A-Manger, j'ai trouvé une option: sandwich Houmous-Fêta-Tomates sèchées. J'ai complété avec un café allongé et un muffin myrtille.
Verdict: la fêta était affreusement salée, ce qui a gâché ce sandwich prometteur, d'autant que le pain était bon. Le muffin n'était pas assez cuit et le café, ma foi, c'est un americano, on n'en attend pas grand chose généralement.

Option validée? Pas vraiment, mais je redonnerais une chance à cette enseigne.

samedi 16 février 2013

Mon premier MacDo

Il ne s'agit pas de ma première visite chez MacDonald's, bien sûr, mais de ma première incursion depuis mon passage chez les veggies.
Par où commencer? Je me doutais bien qu'il serait difficile de trouver une option veggie dans ce temps de la barbaque. En fait, ce n'est pas difficile, c'est impossible. Il n'y a pas un seul burger compatible. Il fut un temps où il avait un wrap au chèvre, et ce temps est révolu.
J'ai donc opté, pour me nourrir, d'une portion de potatoes, d'une salade verte avec un peu de carottes et d'un frappé vanille. Pas très satisfaisant.
Option non validée. Je ne mettrais donc plus les pieds au MacDo.

Mon premier fast food végétarien

Samedi, 13 heures, je prends le métro direction "East Side Burgers", dont j'ai trouvé l'adresse sur un blog veggie. Dans ce quartier plutôt bobo, un jour de weekend, je ne m'attendais pas à une telle foule! Il y avait la queue dehors en arrivant et encore plus en partant. Impossible de manger sur place, j'ai dû casser la croûte dans le parc d'à côté. Bref.
Au menu du jour: un burger à l'orientale (houmous, steak de soja, courgette et aubergines), des frites et un Perrier. Le serveur ne m'a même pas proposé un dessert, tellement les clients affluaient: des étrangers, des gothiques, des jeunes, des jeunes parents, il y avait de tout!
Question goût? Pas mal du tout. Me voilà rassurée, la nourriture végétarienne peut être très goûteuse.
Question prix? 9€ la formule, pas très éloignée de ce qui se pratique à Paris pour du fastfood, finalement.
En tout cas, je me dis qu'il y a un créneau à prendre sur le snacking veggie.

vendredi 15 février 2013

Ma première "assiette végétarienne"

Dans une brasserie, avec des collègues. Ils prennent des brochettes de St Jacques dégoulinantes de sauce. J'adore les Saint-Jacques, mais j'y ai renoncé.

On m'amène une assiette copieuse: des pennes, du riz, de la semoule, des carottes cuites, des haricots verts et 3 feuilles de salade. J'ai dû réclamer de la vinaigrette, parce que tout ça avait l'air un peu sec. Bilan: ni bon, ni mauvais, simplement hors sujet! Ça manquait de protéines et ne respectait pas une règle végétarienne de base: associer féculents et légumineuses.

Option non validée.

jeudi 14 février 2013

Prendre conscience de la nécessité de devenir végétarien

Ne connaissant pas d'autres végétariens dans mon entourage (des musulmans et des allergiques, en revanche, j'en ai !), j'imagine que les raisons qui amènent à faire ce choix sont de différents ordres : défense de la cause animale, respect de la vie, goûts particuliers…

Pour ma part, j'ai pris la décision très vite, un beau matin, en me disant « stop, pourquoi avales-tu des morceaux d'animaux morts ? En as-tu vraiment besoin ?». Il faut dire que j'ai un passé alimentaire agité : étant en surpoids, j'ai été sous l'influence de moult régimes, aux principes parfois contradictoires, mais qui ont toujours prôné l'abondance de protéines, notamment animales. J'en ai avalé, de la bidoche, dans le but avoué de perdre du poids gras et de construire de la masse musculaire ! Aujourd'hui, je suis toujours en surpoids, mais je commence à faire la paix avec mon corps. Je sais que le surpoids est dangereux à la santé, mais me lancer dans un régime amaigrissant (encore un !) est au-dessus de mes forces. Il m'est plus facile d'adopter un régime végétarien, pour mes raisons éthiques, que de me préoccuper d'une balance énergétique que je maîtrise mal, puisque j'ai constamment été en surpoids depuis mon adolescence et que je n'ai jamais réussi à stabiliser un poids bas. Je suis convaincue que ma nouvelle alimentation me mènera à mon poids naturel, car les régimes ne marchent pas sur le long terme. On ne fait que dérégler la mécanique. Manger sain et équilibré, se dépenser physiquement régulièrement, c'est faire la paix avec son corps, c'est la meilleure chose à faire pour soi-même (et pour le monde, mais c'est un autre débat).

Rétrospectivement, j'avais 18 ans quand j'ai pensé à devenir végétarienne, parce que la viande avait un goût déplaisant à mon palais, je sentais confusément que ce n'était pas bon pour moi. J'ai laissé ces interrogations de côté, sans doute par commodité et conformisme, et suis restée omnivore. Pourtant, j'ai souvenir d'avoir toujours été contre la tauromachie (je suis originaire du Sud de la France, donc pour certains, c'est « culturel ») et contre la chasse (dans la mesure où nous avons suffisamment à manger par ailleurs, pourquoi aller tuer des bêtes sauvages « par plaisir » ?), ce qui finalement est un premier pas vers la prise de conscience végétarienne. Ce qui me semble juste « normal » apparaît à d'autres « extrémiste». Mon argument préféré contre la « tradition » reste encore cette ancienne coutume : autrefois les criminels étaient exécutés sur la place publique et c'était un spectacle, aujourd'hui, la peine de mort est abolie. Comme quoi, on peut changer les « traditions » sans mettre en péril notre « civilisation ».

D'ailleurs, je ne vois nulle trace de civilisation dans le traitement actuel des animaux. Entre les animaux « de compagnie », humanisés, chouchoutés, cajolés (par moi, la première, je considère mon chat comme un membre de la famille!) et ceux destinés à nous nourrir, dans l'ensemble maltraités, il n'y a pas de cohérence. Je n'ai pas d'argument pour évaluer mon chat supérieur à un boeuf ou un poulet. Un animal est un animal, quel que soit son espèce. L'homme aussi est animal, comment l'oublier?

mercredi 13 février 2013

En quête du végélove? VGlove? Bref... d'un mec qui ait quelques points communs avec moi


Je suis actuellement célibataire et en quête d'un partenaire amoureux, voire d'un partenaire de vie. Ayant épuisé mon réseau proche, je me suis inscrite sur des sites de rencontre, ces supermarchés en ligne où l'on affiche sans complexe sa recherche de partenaire. Ma nouvelle éthique végétarienne me fixe très rapidement des limites. Maintenant, en mettant mes critères « de base » : végétarien, non-fumeur, habitant pas trop loin de chez moi, d'un âge proche du mien, je me retrouve avec finalement bien peu d'options. J'ai un peu de mal à m'imaginer avec un fan de malbouffe. J'espère au moins trouver un mangeur bio. Du coup, étant très sélective sur le critère « alimentation », j'ai laissé tomber d'autres points qui me semblaient, pré-VG, plus importants. Je n'aime pas les hommes aux cheveux longs, par exemple. Après, les cheveux, çà se coupe, donc ne faisons pas la fine bouche. C'est nettement plus facile de convaincre quelqu'un d'aller voir un coiffeur que de changer radicalement son mode de vie.
Pour l'instant, je constate peu de retours dans mes démarches : j'ai essayé sur un site généraliste (Adopte pour ne pas le citer), mais également sur un site spécialisé (Amours-Bio), mais cela n'a pas multiplié mes options, puisque je me suis vite rendu compte qu'il y avait les mêmes inscrits (pas le même pseudo, mais la photo est bien la même). Je viens de prendre conscience que le VGlove est rare. L'amour est déjà rare, l'amour végétarien, c'est le Graal. Reste plus qu'à écumer les lieux et événements VG-friendly.

lundi 11 février 2013

Végétarisme : 7ème jour

Première pesée : absolument identique à celle de la semaine passée, y compris masse musculaire et graisseuse. Le végétarisme ne semble pas faire fondre les muscles.
Consommation d'alcool : 1 verre de bière avec mes camarades du théâtre + 1 coupe de champagne pour l'anniversaire de ma sœur.
Sodas lights : 3 unités dans la semaine.
Premier encas chez « Pomme de Pain », les options VG sont limitées : soit c'est le sandwich « Comté » soit c'est le sandwich de saison « L'organique ». N'étant pas encore au point sur les fromages compatibles avec le végétarisme, j'opte pour « L'organique ». Le pain est correct, mais le fourrage « St-Moret-pousses de soja-miel-noix » est pour le moins étrange. Çà fait nourriture plus que repas. Option non validée, donc.
Et pour le dessert, gros dilemme : les pâtisseries sont tentantes, mais contiennent-elles de la gélatine ? N'ayant pas envie d'importuner les vendeurs qui, probablement, ne sauraient pas me répondre, je me rabats sur du fromage blanc avec du coulis de fruits rouges. J'aurais dû prendre les fruits, au moins, j'étais sûre de mon coup.
Côté « vie sociale », j'ai esquivé l'assiette de charcuterie « j'ai pas très faim » alors que je me suis laissé tentée en même temps par les frites. J'ai dû néanmoins annoncer LA grande décision à ma sœur, qui me proposait du jambon pour mes crêpes. Elle-même ne mangeant pas de viande, mais néanmoins du poisson, et ce depuis 4 ans, m'a immédiatement dit « et tu vas tenir ? ». Passer de carnivore à végétarien semble être un engagement dont je sous-estimerais l'impact.
Je me considère en période d'essai. J'ai commencé mon régime, au débotté, immédiatement, sans vider mon placard des maquereaux, thon et rillettes de poisson qu'il contient. Ce n'était pas prémédité, mais néanmoins longuement mûri. Je me rappelle de mes premières interrogations sur le végétarisme, alors que j'étais une étudiante de 18 ans. 15 ans plus tard, je concrétise. Dans la foulée, j'ai acheté « No Steak » d'Aymeric Caron. Et 2 jours après ma prise de décision, nouveau scandale alimentaire lié à la viande. Du cheval dans des lasagnes « pur bœuf » Findus. Pas impropres à la consommation, donc un énorme gâchis à prévoir, juste une énième prise de conscience que la traçabilité de ce qu'on mange est pour le moins incertaine et qu'on gagnerait tous à moins d'intermédiaires et plus de transparence, quitte à le payer un peu plus cher de notre poche. Cela faisait néanmoins longtemps que je m'abstenais de produits préparés à base de viande hâchée ; c'est fou comme un reportage à la télé peut vous faire changer d'avis. C'est généralement bien monté, visuel, donc convaincant.
Défi de la semaine : faire l'inventaire des fromages autorisés
Défi « vie sociale » de la semaine : éviter de faire mon coming-out alimentaire, je n'ai pas envie de faire peur à mes proches.

vendredi 8 février 2013

Catégories du blog


Ma démarche se décline à plusieurs niveaux:
- la cuisine chez moi
- mes repas à l'extérieur de chez moi
- mon équilibre alimentaire général
- mon éthique

et le plus compliqué: l'impact sur ma vie sociale.

je compte bien réunir sur mon blog, avant tout à vocation personnelle, les ressources qui me mèneront au succès de mon régime végétarien.

Mes motivations

Au fur et à mesure du temps, ma conscience s’est éveillée à la cause animale. J’ai toujours beaucoup d’émotion en parlant du chat que j’ai adopté alors qu’il souffrait dans un refuge. Je ne supporte pas la violence et la cruauté envers les animaux.

Les multiples scandales alimentaires, les études montrant les bienfaits d’une alimentation végétarienne équilibrée sur la santé, ma sensibilité à la défense des animaux et mon goût de moins en moins prononcé pour la viande et le poisson, tout ceci m’amène à revoir mes bases alimentaires et mon comportement de consommateur.

A compter de ce jour, je renonce donc à la viande et au poisson. Ce qui reste au fond de mes placards ne sera pas perdu. Le but n’est pas non plus de faire du gâchis. Je donnerais les produits qui ne correspondent plus à mon éthique. Si je ne trouve pas preneur, je les consommerais moi-même, au titre du non-gâchis alimentaire.

Je m’autorise les sous-produits animaux qui n’incluent pas de souffrance pour les animaux : œufs, lait, miel. Fromages à présure et produits à base de gélatine sont, eux, bannis.

Par ailleurs, je décide aussi solennellement de réduire ma consommation d’alcool à un verre maximum par semaine, de ne plus consommer de soda sucré (et modérément des sodas lights – 3 cannettes maxi par semaine).

Je poursuis également mes efforts pour éradiquer l’huile de palme de mon alimentation.
Les sucres raffinés tels que bonbons, gâteaux industriels, confiserie industrielle sont également sur la liste noire.

Ces résolutions peuvent paraître drastiques et je trouve ce programme ambitieux, mais je désire être en accord avec mes valeurs et je pense que mon corps est prêt à manger davantage de fruits et de légumes, de légumineuses, de soja. L’option végétarienne existe et doit exister.

Je n’ai pas vocation au véganisme : je ne porte pas de fourrure, mais je n’ai pas de souci éthique avec le cuir ou la nacre.

J’espère par cet engagement avoir une meilleure santé et jouir d’une meilleure harmonie entre mon corps et l’univers. Je souhaite également passer du temps sur des activités méditatives, dont le yoga.

mardi 5 février 2013

Aujourd'hui, je renonce à la viande et au poisson

Il est difficile de vivre en accord avec ses convictions. Mais j'ai décidé de devenir végétarienne. Sans préméditation, suite à une longue émergence de cette conscience du fait que je n'ai pas besoin, ni envie de me nourrir d'animaux morts.

À compter du 05 février 2013, j'ai donc banni la chair animale (viandes, poissons, fruits de mers et gélatine) de mon alimentation. Cela me pose des questions que je me propose de partager sur ce petit blog.