mardi 9 juillet 2013

Fajitas végétariennes (lacto)

Un soir que je n'avais pas grand-chose dans mon frigo, je me suis rendu compte que j'avais quelques babioles intéressantes dans mes placards et je me suis fait une recette toute simple, vite prête et délicieuse !

Avec des galettes pour fajitas toutes faites :
-          Tartiner une fajita de guacamole
-          Rajouter une tranche de fromage type Leerdammer
-          Faire réchauffer 30 secondes au micro-ondes
-          Garnir de crudités (choux ou carottes) par exemple
-          Rouler le tout

Et miam miam, c'est prêt !


lundi 8 juillet 2013

Premier weekend entre copines

Les années, les jobs, les maris, les bébés et les choix de vie nous avaient éloignées les unes des autres et nous avions décidé, avec quatre amies d'école, de passer un petit weekend dans un bel hôtel-spa en Alsace.
Autant je trouve déjà des écueils à être végétarienne à Paris, autant je trouve que c'est une mission presque impossible en Alsace : tarte flambée, choucroute, joue de porc… L'examen du menu de n'importe quel restaurant est un supplice. Il y a 40 plats à la carte et on trouve à peine des « lasagnes aux légumes », planquées dans un "menu végétarien" entre une soupe de légumes (il fait 30°C) et une salade de fruits.

Là je me dis que la France a un problème avec les « non-mangeurs de viande », problème amplifié par l'intolérance voire l'hostilité d'une de mes amies « oui, c'est bon, on a bien compris que t'étais végétarienne » au moment du choix du restau et les blagounettes (pas drôle) qui ont suivi « alors, le cocktail, il est végétarien ? ».

Je ne cherche pas à convertir qui que ce soit, mais je n'ai pas envie de manger n'importe quoi, sous prétexte que « les autres » le font. Alors, oui, je ne mange pas d'huile de palme (enfin j'essaye, parce que c'est très sournois, cette histoire) et je ne mange pas de viande, ni de poisson. Je demande simplement que l'on respecte ce choix et que je trouve une option (je ne suis pas exigeante, je ne demande pas un menu complet) qui me convienne quand je vais dans un restaurant classique.

Souvent je me fais la réflexion que si j'étais musulmane, on ne me mettrait pas de jambon sous le nez. Mais là, j'ai l'impression de commettre une impardonnable faute de goût en refusant d'ingurgiter une catégorie d'aliment qui, gustativement, éthiquement, moralement et sanitairement parlant ne me convient pas ! C'est un comble.

Bref, je me demande si mon amie en est vraiment une. Elle m'impose bien ses contraintes horaires et géographiques pour qu'on se voit, j'ai bien le droit de lui en mettre une pour que j'ai dans mon assiette un plat qui me plaise. Non mais.