dimanche 28 décembre 2014

Renaître en beauté - de l'importance de prendre soin de soi.

Adolescente, j'étais fan de maquillage et de parfum. Il faut dire qu'à défaut de pouvoir me faire plaisir avec les vêtements (physique que je n'assumais pas, multiples complexes, environnement familial qui n'aidait pas), j'ai reporté mes tentatives d'être jolie (présentable?) sur le maquillage et plus tard les sacs. D'aucuns trouveraient ce hobby frivole. Je le comprends. Je demeure même persuadée que les femmes d'aujourd'hui dépensent un peu trop d'énergie et d'argent en fanfreluches et pas assez dans leur carrière et leur confort financier. Je suis très énervée par ces études qui pensent démontrer que l'achat de rouge à lèvres est corrélé au désir de plaire aux hommes; genre, il est inimaginable pour les "chercheurs" qu'une femme ait un autre but dans la vie? et les lesbiennes, alors? Et les femmes déjà maquées?

Reste que j'ai toujours constaté que l'apparence est importante (pour les femmes ET pour les hommes). Ce n'est pas tant d'être jolie voire belle qui est important, car on naît avec un physique à assumer, avec ses atouts et ses imperfections. Pour moi, il faut en tirer le meilleur parti possible et présenter à autrui son meilleur profil. C'est la moindre des politesses d'être propre et un minimum apprêté. Pas besoin de ressembler à un magazine (ceci dit, les modèles présentés tiennent davantage du dessin que de la photographie), mais le minimum est d'avoir une vraie coupe de cheveux, une belle peau, des vêtements qui sont seyants. La personne la plus compétente du monde aura du mal à convaincre avec les cheveux gras et un vieux pull tout délavé. C'est hélas encore plus vrai pour les femmes. 

Même si j'ai envie de ne pas être superficielle et de montrer à quel point je suis compétente et professionnelle, j'ai de nouveau investi dans mon physique. Il y a une paire d'années, j'ai corrigé des grains de beauté sur le visage et des dents pas très solides, mettant fin à quelques complexes. Finalement, la solution était simple. J'aurais dû le faire avant, çà valait le coup! Et aujourd'hui, après une année difficile, que j'ai parfois ressentie comme une libération face au consumérisme et parfois comme une privation d'un peu de frivolité et de légèreté, j'ai à nouveau acheté des produits de soin et de maquillage. J'ai demandé des conseils à des pros et je pense que c'est la bonne méthode: ne pas rester seule face à son miroir. C'est difficile d'être objective sur soi. Moi qui pensais avoir un visage à la peau sèche, j'ai en réalité la peau mixte avec des zones grasses sur la zone T (très classique), du coup, je n'ai pas toujours utilisé des produits adaptés. Perte de temps et d'argent. Un peu comme pour les couleurs de vêtement qui me mettent en valeur dont j'étais passée à côté.

Mon éducation cosmétique, je me la suis faite seule, à l'aide de magazines féminins (pas forcément les meilleurs conseils, mais au moins, j'avais un interlocuteur) car ma mère ne m'a jamais parlé de beauté, tout juste d'hygiène. Que pensait-elle? Que le naturel était suffisant pour réussir dans la vie? Qu'on séduit un partenaire en gardant les cheveux sales et les ongles à peine coupés? Cela peut être le cas d'une minorité, mais ce que j'ai pu voir, après 5 années d'études et 10 à travailler est qu'il faut avoir la tête de l'emploi (dress for success) et que négliger cette partie, c'est montrer qu'on n'est pas dans le jeu. Hérésie que de se montrer sans maquillage, avec une tenue trop décontractée et des chaussures sales!

Voilà des années que j'ai décidé de ne pas avoir de "tenues de week-end", même quand je ne travaille pas, je veux rester présentable quand je sors. C'est une question de confiance en soi. Ce n'est pas de la superficialité. Le visage qu'on présente à autrui est très important. C'est ce qui fait la différence entre être remarqué ou ignoré. Personnellement, j'apprécie les hommes qui prennent soin d'eux et font attention à leur apparence. Sans verser dans le narcissisme, j'aime quand un homme choisit une chemise dans une couleur qui lui va bien, ou une jolie montre. C'est une preuve de bon goût et de sophistication. Et j'aime le bon goût et la sophistication, même si j'aspire au minimalisme. Ce n'est pas contradictoire du tout. Pour moi, le minimalisme est choisir l'essentiel au détriment du superflu. Mais cet essentiel doit donner envie d'en prendre soin et être de bonne qualité. C'est difficile, il faut parfois plusieurs essais, mais c'est bien l'objectif.

Escapade new yorkaise d'avant Noel

Voilà plus de 6 mois que je n'étais pas partie de Paris, il était temps que je profite un peu de mon temps libre et des quelques sous qui étaient sur mes comptes.
Voilà aussi des années que je voulais revenir à New York. J'y étais allée en 2002, mais mon budget d'étudiante ne m'avait pas permis de faire tout ce dont j'avais envie.

J'aime réaliser ces projets rêvés depuis longtemps. Aux Etats-Unis, j'ai toujours eu un faible pour New York, j'adore les films et séries s'y déroulant. C'est pour moi la ville la plus sophistiquée, la plus vibrante du monde. Tout n'y est pas parfait, c'est sûr, car cela reste une métropole peuplée de gens pressés où les inégalités sont prégnantes. Mais j'ai eu la sensation que tout y était possible. Depuis les joggers dans Central Park aux working girls pressées du West Side, je n'y ai trouvé que des gens polis et respectant l'autre. Pas de bousculades, personne qui grille les files d'attente. Plusieurs fois, on m'a dit "God bless you" quand j'éternuais dans la rue. C'est une ville où je pourrais vivre, si l'opportunité se présentait.

J'ai écumé les musées et attractions, durant 6 journées bien remplies. Seule ombre au tableau, les Etats-Unis restent la patrie de l'hyperconsommation. Je reste admirative des Américains qui se lancent dans le minimalisme, car cela n'est guère dans l'air du temps là-bas. De ce côté de l'Atlantique, cela n'est pas péjoratif d'être décroissant, voire c'est même branché, mais là-bas, c'est comme renier l'ADN du pays, ancré dans l'opulence. 

Même si je prône une consommation raisonnée, j'ai succombé aux tentations shopping, omniprésentes. Il faut dire que certains produits sont nettement moins chers ici (ex: Basic 3 Temps Clinique à 66$, contre 109€ en France) et il y a tout ce qu'on peut imaginer. J'ai notamment ramené des vêtements (Calvin Klein) et des cosmétiques (Body Shop et Clinique) ainsi qu'un ipod touch. J'ai bien conscience d'avoir eu une bouffée de shopping compulsif mais j'ai eu envie de conclure cette calamiteuse année 2014 en me faisant plaisir.

Gros point positif de mon voyage: j'ai pu constater qu'il existe de la bonne bouffe végétarienne, créative et goûtue, avec des options partout. Les calories sont indiquées partout, ce qui est à la fois intéressant (on prend conscience de ce qu'on avale) et effrayant (quoi, tout çà! car j'ai vu des milk-shakes à plus de 1000 calories la portion). Moi, je n'ai pas pris un gramme, ce qui est rare quand je suis en vacances. Mais marcher dans le froid new-yorkais permet d'éliminer rapidement les éventuels excès. J'ai beaucoup marché, car mon hôtel étant plutôt central, je n'ai pas investi dans une carte de métro illimité. J'ai quasiment tout fait à pied!



vendredi 12 décembre 2014

Sérénité d'entre deux jobs

M'étant pris un certain nombre de baffes dans la tronche ces 18 derniers mois, j'aspire à une vraie stabilité professionnelle. J'espère l'avoir trouvée, en tout cas, j'estime que c'est bien parti.

Pour la première fois depuis toute cette période, je ne me connecte plus frénétiquement au site de l'APEC, à Cadremploi ni même à Linkedin, où je m'enorgueillis pourtant de plus de 1000 connections. Déjà, je n'en ai plus besoin, car CDI en vue en janvier. Au delà de çà, je n'en ai plus envie. L'herbe pourrait-elle être plus verte ailleurs? Très probablement. Et alors, j'ai envie, pour une fois, d'être heureuse avec ce que l'on m'offre. J'ai été tellement frustrée par le passé, que cette émotion m'a consumée de l'intérieur, m'empêchant de laisser s'exprimer pleinement mes potentialités.

J'ai décidé de laisser mon insécurité chronique de côté et de me faire confiance. Pas la peine d'anticiper un échec de ma période d'essai. Ce n'est pas parce que cela m'est déjà arrivé par le passé que je suis condamnée à répéter ce funeste schéma. Mon énergie va être consacrée à ma réussite et à rien d'autre. Les difficultés, il y en aura, comme partout, comme tout le temps. Je me déconnecte du mode "Recherche d'emploi", un point c'est tout.

Je profite de ce temps et de cette tranquillité que j'ai trop rarement pour mettre de l'ordre dans mes affaires et dans mon esprit.

jeudi 11 décembre 2014

"Faire du rangement chez soi, faire du rangement en soi"

Evidemment, je me suis inspirée du livre de Dominique Loreau, que ma soeur m'avait offert (ce qui m'avait beaucoup vexée sur le moment).

Ayant un peu de temps entre 2 jobs, j'en profite pour continuer l'opération "faire du vide" dans mes papiers. Etant un peu procédurière, j'ai tendance à garder pas mal de paperasse. Ce n'est pas de la phobie administrative, mais je les laisse s'accumuler avant de faire un grand rangement.

Hélas, ma dernière opération remonte à très longtemps, ou alors, je ne l'ai fait que partiellement. Résultat, j'ai des relevés mutuelle de 2005 et les notices d'appareils que je ne détiens plus. Donc, le grand rangement c'est maintenant. Je suis bien décidée à faire de la place dans les classeurs, afin de conserver le strict nécessaire.

J'ai également ouvert un compte Digiposte, qui dématérialise bon nombre de factures. Merci Digiposte, pour ce gain de temps et d'espace!

lundi 8 décembre 2014

Grand débarras toujours en cours

Je n'en finis pas de vendre des babioles sur Internet. A tel point que j'ai l'impression d'avoir passé plus de temps à vendre des livres qu'à en lire. Et pourtant, je ne fais qu'environ 5 ou 6 ventes par mois ces derniers temps. Pas de quoi vraiment voir la différence. Mon stock n'est pas encore au niveau auquel je l'espère, donc.

Mon salut est venu du site Momox, qui m'a repris d'un coup 95 articles. Je n'en ai pas tiré une fortune, mais comme je n'ai pas avancé de frais d'envoi et que j'avais déjà un carton suffisamment grand et du scotch et du papier bulle à profusion, j'ai pleinement apprécié cette vente en rafale. J'ai économisé 95 paquets individuels, avec autant d'allers-retours à la Poste, à calculer des frais d'envoi. Bref, ce fut un énorme gain de temps. Et j'ai été payée dans un temps tout à fait raisonnable. Je valide donc le sérieux de ce site. Mes objets ont ainsi trouvé une seconde vie et moi plus de place chez moi.

Je reprends le travail le 5 janvier 2015, donc à cette date, je virerai tous les petits objets à faible valeur de mes sites de vente et j'en ferai don à une bonne œuvre. J'ai déjà commencé un carton à donner pour des livres qui n'ont absolument aucune chance de se vendre. Dans l'intervalle, je m'occuperais des ventes, histoire de récupérer 3 sous. Les ventes m'ont rapporté 1792€ depuis février, pour plus de 300 objets. Belle opération. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, comme on dit. Mais ce fut au prix d'un temps important passé à poster des annonces, prendre des photos, répondre au questions, faire des aller-retour à la Poste.

Bref. çà avance, çà avance. Si je recule toujours la "deadline" à laquelle je stoppe les petites ventes, c'est parce que j'en tire encore des sous. Et que j'ai pléthore d'emballages en stock. Je ne suis pas loin d'en avoir marre, mais le pragmatisme et mon éducation (sévère à tout le moins) reviennent au galop.


jeudi 4 décembre 2014

Curry Végétarien à la patate douce

Ingrédients:
3 oignons nouveaux
1 gingembre
2 gousses d'ail
1 poivron rouge
2 patates douces
1 cuillère à café de pâte de curry (ou de curry en poudre)
1 verre d'eau
40 cl de lait de coco
des épinards (soit frais, soit congelés)


Recette:
- couper les oignons en intégralité en petits morceaux
- couper le gingembre et l'ail en minicubes
- couper le poivron rouge en cube
- éplucher les patates douces et les couper en gros dés
- faire dorer les oignons, puis ajouter l'ail et la pâte de curry
- ajouter les poivrons
- laisser le mélange rissoler 2 minutes
- ajouter les patates douces et saler
- ajouter un trait d'eau et le lait de coco (les patates doivent être immergées dans le liquide)
- ajouter les épinards
- laisser mijoter 20 minutes

- avant de servir, rajouter un peu de jus de citron et de coriandre fraiche
- servir avec du riz

lundi 1 décembre 2014

Au programme de décembre 2014

Noël approche, difficile de passer à côté. Et pourtant cette année, j'ai pris une décision radicale: je ne veux pas de cadeaux et je n'en ferai pas non plus. Pas d'enfant dans mon entourage, donc pas "besoin" d'entretenir la "magie" du truc. Voilà de nombreuses années que je ne suis plus émerveillée par les fêtes de fin d'année.

En plus, je viens de pointer au chômage, donc je n'ai pas spécialement la tête à faire du shopping pour des cadeaux dont je ne suis pas convaincue qu'ils feront plaisir. 

Je suis toujours dans ma dynamique de me recentrer sur l'essentiel, donc je poursuis les ventes, dons et tri des objets qui sont entreposés chez moi. Et après un mois de novembre passé à repenser ma garde-robe, je suis écœurée par les boutiques. Donc les seuls magasins que je fréquenterai en décembre seront les commerces alimentaires. Besoin de rien d'autre et surtout ENVIE de rien d'autre.

Mon énergie est focalisée sur ma recherche d'emploi, le reste est relégué au second plan. Même si j'ai mes cours de théâtre, mes sorties entre amis, je ne tiens pas à participer à la grande kermesse consumériste pour encombrer ma maison d'un "merdier" (réf Roland Magdane) qui ne me sert à rien.

Ce temps dont je dispose, je veux en faire usage à bon escient: toujours ranger, trier, jeter, recycler... Gagner du temps et de l'espace!

Je ferais quand même un bon repas de Noel, mais mes efforts se feront juste de ce côté convivial, sinon bof. Pas intéressée. Pas de déco spécifique, par exemple. Je n'ai jamais mis de sapin chez moi, je ne vais pas commencer maintenant. Laissons les arbres s'épanouir dans leur milieu naturel.