mercredi 25 novembre 2015

Ce que je pense des cartes de fidélité et des offres promotionnelles

J'ai fait des études en école de commerce donc, même si je travaille dans un domaine qui n'a rien à voir, j'ai une petite idée des rouages des politiques marketing.

Je tenais à partager mes convictions:
- on ne dépense pas de frais publicitaires si on n'a pas dans l'idée de créer un nouveau besoin. Grosso modo, tout ce qui a besoin d'une pub à la télé ne sert à rien. A-t-on déjà vu des spots publicitaires pour le vinaigre d'alcool, le bicarbonate de soude ou les citrons bio?
- un nouveau besoin est un besoin superflu: si on vivait sans avant, il y a sans doute une bonne raison.


Les cartes de fidélité sont basées sur des raisonnements statistiques. Les consommateurs sont incités à donner leur détails personnels (âge, catégorie socioprofessionnelle, nombre d'enfants...) en échange d'avantages perçus comme avantageux: réductions, ventes privées etc.
Je reçois par exemple souvent des bons de réductions pour les croquettes du chat. Je ne les utilise que si c'est la bonne marque et le bon produit, parce ma bestiole n'aime pas le changement.

Il ne faut jamais perdre de vue que ces dispositifs sont mis en place pour vendre et non pas pour que vous fassiez une bonne affaire!

Voici donc ce que j'applique, en accord avec mes principes minimalistes:
- je ne paye jamais une carte de fidélité
- je ne détiens de cartes de fidélité que dans les magasins que je fréquente au moins une fois par mois. Cela réduit drastiquement les possibilités.
- je dématerialise le plus possible: je demande à ne recevoir d'offres promotionnelles que par e-mail et je conserve la carte sur une application smartphone

En conclusion, j'ai bien peu de cartes de fidélité et je fais encore plus d'économies, puisque je suis moins sollicitée!